Le programme national

  • I. NOS GRANDS PRINCIPES D'ACTION PUBLIQUE

    • I. LE PATRIOTISME

      Nous nous définissons comme un patriote, parce que nous aimons profondément notre pays et que cela nous fait mal au cœur de le voir décliner sans rien faire. 

      Nous opposons notre patriotisme :

      1/ au nationalisme et à la haine des étrangers : on peut aimer davantage son pays que celui des autres sans tomber dans la xénophobie, comme il est normal et sain d'aimer davantage son épouse que celle de son voisin, tout en respectant cette dernière ; 

      2/ à l'indifférence individualiste et nombriliste à l'égard de l'intérêt général : nous ne pouvons concevoir de vivre replié sur nous-même sans nous soucier de la situation des autres. Plus encore, nous ne nous imaginons pas vivre en bonne santé dans une France malade ;

      3/ à l'idéologie mondialiste et européiste : les Français, comme tous les peuples du monde, ont le droit d'avoir des coutumes, des traditions, des racines, une manière particulière de vivre, une identité propre. Définissant l'État comme l'institution juridique et politique permettant l'expression de cette façon de vivre ensemble, en dépassant et en harmonisant les volontés privées, nous militons pour la souveraineté des États-nations, comme l’exprimait, en son temps, le général De Gaulle. Nous nous opposons à la création d'un super-État européen qui écrasera les nations, estimant que l'on peut parfaitement être ami avec quelqu’un sans partager son budget, son toit, son épouse... De la même façon, l’Union européenne, sous ses aspects utopistes, repose sur une logique extrêmement pessimiste, en sous-entendant que, si on ne fait pas tout ensemble, on se fait mécaniquement la guerre. Ce n’est pas notre conception de la nature humaine : on peut aller dîner chez un ami de temps en temps sans vouloir, répétons-le, « fédéraliser » toutes les décisions. Nous sommes pour la liberté des individus et pour la liberté des peuples à s’autodéterminer, dans la limite de la morale inscrite dans notre conscience humaine ;

      4/ à l’islamisme radical, dont le projet secret est de répandre sa folie dans le monde entier et qui salit la réputation des « bons musulmans français », qui respectent la France et les lois de la République parfois davantage que des Français dits « de souche ». Nous demandons solennellement l’application effective et le durcissement de la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public. Nous rappelons que l’égalité en dignité et en droit des hommes et des femmes est l’un des fondements de notre République et que la France, pays berceau des droits de l’homme, ne doit plus reculer en cette matière et doit appliquer sa loi sans trembler.

      5/ au laxisme migratoire : nous refusons l’immigration massive et souhaitons la mise en place de conditions plus strictes pour l’accueil des immigrés. Nous voulons que la France sorte de l’espace Schengen, afin de retrouver la maîtrise de ses frontières. Nous voulons que les étrangers qui arrivent en France sachent que notre pays leur accordera des droits en contrepartie de devoirs légitimes. Nous ne pouvons plus supporter, par exemple, que des étrangers arrivés sur notre sol, parfois il y a une dizaine d’années, soient toujours incapables de s’exprimer dans un français correct. Nous voulons donner beaucoup aux étrangers qui aiment et respectent notre pays, en faisant de gros efforts pour s’intégrer, et être très sévère avec ceux qui viennent en « colonisateurs ». De manière générale, l’accueil et la nationalisation doivent se mériter et non constituer un droit : les Français font ce qu’ils veulent chez eux, et ce n’est pas à celui qui veut intégrer la famille de dicter ses règles ;

      6/ à la délinquance fiscale : notre programme prévoit le renforcement des contrôles fiscaux et la mise à plat des niches fiscales, en contrepartie d’une baisse radicale des impôts pour tous ;

      7/ à la tutelle de la France : notre pays doit maîtriser sa dette publique, en luttant, entre autres, contre le gaspillage de l’argent public, afin de protéger nos enfants et de préserver la France d’une tutelle de la finance mondialisée, ce qui arrivera dans un avenir proche si nous continuons à vivre au-dessus de nos moyens. Nous devons assumer nos dépenses de consommation via l'instauration d'une politique de croissance basée sur un vrai libéralisme économique, qui s'oppose au communisme, à l’étatisme, au socialisme et au pseudo-capitalisme « macroniste moderne », dont nous décrivons les grands principes dans notre deuxième partie consacrée à l'économie ;

      8/ au carriérisme et au goût pour l'argent de certaines de nos « élites » politiques, qui exercent leur métier pour le prestige et les avantages matériels qu'il génère, quand la fonction d'élu, tout en devant être correctement rémunérée au regard de l'investissement qu'elle implique, doit avant tout être un sacerdoce. Oui, nous avons besoin d'hommes et de femmes portés par les valeurs de sacrifice pour autrui et prêts à exercer leur devoir envers leur pays avec héroïsme. Pour nous, vouloir s'enrichir par son travail n'est pas un péché, bien au contraire : pour être heureux, nous avons besoin d'un bien-être matériel. Mais il faut savoir apprécier l'argent à sa juste valeur, ne pas en faire un but en soi, le considérer comme un bon serviteur, mais aussi comme un mauvais maître. Nous voulons des hommes politiques prêts à sacrifier leurs intérêts pour leur pays, comme nos aïeux ont parfois su le faire, pour nous permettre de vivre aujourd'hui dans un pays libre ;

      9/ à la logique de l'assistanat : aimer son pays implique des devoirs envers les autres, et notamment de ne pas profiter indûment d'un système social auquel nous sommes attaché.

    • II. LA RECONNAISSANCE D'UNE MORALE UNIVERSELLE ET INCONDITIONNELLE

      Si nous refusons l'institution d'un « village monde », il existe, pour nous, des droits de l'homme, une morale universelle et inconditionnelle qui fait que chaque être humain doit être respecté dans sa dignité, quelles que soient sa nationalité, sa couleur de peau, ses idées politiques, ses croyances religieuses, son orientation sexuelle... Nous nous inspirons du christianisme – qui fait de tout homme un être sacré –, mais aussi de la philosophie des Lumières, qui énonce, globalement, que notre droit légitime à la liberté et à la dignité s'arrête où commence justement celui des autres à ces mêmes aspirations.

      Nous défendons également une certaine vision de la famille, qui comprend et implique notamment le droit des enfants d’avoir un père et une mère, par opposition au « droit à l’enfant », qui assimile l’enfant à un jouet. Nous rappelons que l’enfant, personne d’autant plus à protéger qu’elle est fragile, a des droits et que tout enfant, dans son cœur, ne souhaite qu’une chose : avoir un père et une mère qui s’aiment et qui l’aiment. Nous ne devons pas nous étonner de la fragilité mentale dans laquelle se trouve la société française, alors que cette valeur fondamentale est aujourd’hui ringardisée. 

      Nous défendons encore une politique étrangère fondée sur les principes de justice et d’équité, et non purement sur le réalisme politique. Nous sommes d'accord pour que l’on dise « la France aux Français », à condition que l’on dise aussi, par exemple, « l’Afrique aux Africains ».

    • III. LA PROTECTION HUMANISTE DE NOTRE ENVIRONNEMENT ET DES ANIMAUX

      Il existe deux grandes formes d'engagement écologiste : l'écologie dite humaniste ou chrétienne, qui repose sur l'idée que l'écologie est un moyen de défendre la nature et les animaux pour l'homme, et l'écologie profonde – la deep ecology –, qui repose sur l'idée que la nature, personnifiée, a des droits, et pour laquelle il s'agit de défendre la nature contre l'homme.

      Pour nous, même si nous ne rejetons pas toute politique environnementale, la nature et les animaux ne sauraient pas avoir de droits intrinsèques et indépendants de l'homme.

    • IV. UN VRAI LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE

      Nous défendons un vrai libéralisme, que nous opposons au système pseudo-capitaliste actuel, qui est à la fois injuste socialement et inefficace économiquement.

  • II. ÉCONOMIE

    • INTRODUCTION : LIBÉRER L'ÉNERGIE DES FRANÇAIS EN APPLIQUANT LES VRAIS PRINCIPES DU CAPITALISME

      Les États-nations surendettés ne s'en sortiront pas sans une forte croissance économique. Il est absurde de penser qu'une politique de rigueur, consistant à nous serrer la ceinture pour payer nos dettes, puisse fonctionner. Il est tout aussi erroné de croire qu'une politique de relance de la demande puisse créer les conditions d'une croissance durable : ce sont des politiques de dépenses aveugles qui ne font qu'ajouter de la dette à la dette. Ainsi, pour reprendre une expression d'Alain Madelin, seule une « politique de vigueur libérale » peut nous permettre de sortir des différentes crises affectant notre société.

      Pour nous, en effet, et à rebours d'une idéologie tendant à devenir dominante, les problèmes économiques que connaissent la France, et plus globalement le monde, sont liés au fait que l'on ne respecte pas les principes fondamentaux du libéralisme économique. On tombe alors dans un cercle vicieux : les hommes politiques, en perturbant l'économie de marché, créent des « accidents » économiques. Une fois cette perturbation causée, ils justifient de nouveau leur intervention pour corriger les effets indésirables de leur pseudo-régulation.

      Nous avons l'exemple d'un tel processus dans la crise des subprimes : cette crise est la conséquence de l'interventionnisme américain, et nous répondons par plus d'interventionnisme. Ainsi, nous n'avons pas peur de dire qu'un pays comme la France meurt de la socialisation de son économie. Celle-ci entraîne des irresponsabilités en chaîne, et tout le monde compte sur l'État « protecteur », quand celui-ci décide à notre place et, finalement, nous endette. La France s'est ainsi considérablement éloignée de la logique capitaliste. On doit même penser que le « vrai libéralisme » est le seul système qui n'a jamais vraiment été essayé. Notre méfiance à l'égard de l'économie de marché conduit nos hommes politiques à proposer des programmes complètement irrationnels, mettant en cause notre prospérité et notre cohésion sociale. 

      En conclusion, pour nous, outre la valorisation indispensable du travail et du mérite, il est moins préférable de « faire » que de « défaire ». Il faut déverrouiller l'économie française autour de six piliers, que nous détaillerons et justifierons dans nos prochains articles.

    • PILIER N° 1 : ABANDONNER LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES DIRIGISTES

      Keynes a introduit l'idée que l'État pouvait faire mieux que le libre marché, via la politique budgétaire – qui consiste à creuser ou tolérer les déficits publics pour soutenir la demande – et la politique monétaire – qui consiste, pour la banque centrale, à ni plus ni moins créer de la monnaie par un jeu d'écritures, en diminuant ses taux d'intérêt directeurs, pour relancer la demande de crédit des ménages et des entreprises.

      Pour nous, la bonne politique économique consiste à laisser faire la loi de l'offre et de la demande, c'est-à-dire le libre marché, qui va autoréguler les grandes variables de l'économie que sont l'inflation, le taux d'épargne, le taux de consommation, le taux d'investissement... afin de maximiser la croissance économique et d'atteindre le plein emploi. 

      1 - LES EFFETS NÉFASTES DE LA POLITIQUE DE CREUSEMENT VOLONTAIRE DES DÉFICITS PUBLICS

      Pour nous, la politique budgétaire est une action à la fois inefficace et, plus encore, contre-productive : elle crée un soubresaut de croissance à court terme, donc sans effets durables, et creuse la dette publique, ce qui nécessite une augmentation des impôts dans un temps plus long, pour soutenir le poids de la dette... ce qui nuit, in fine, au niveau d'activité du pays plus que proportionnellement. Il s'agit, en fait, d'une manœuvre dilatoire du type « reculer pour mieux sauter ». Ainsi, pour nous, un déficit public ne se justifie que pour financer des dépenses d'investissement public, dont la définition doit cependant être circonscrite.

      2 - LES EFFETS NÉFASTES DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE

      Pour nous, la politique monétaire, en manipulant artificiellement les taux d'intérêt via une création monétaire exogène au marché, fausse le marché du capital, ce qui a de nombreuses conséquences nuisibles sur l'économie dans son ensemble :

      1- soit elle conduit à l'inflation, voire à l'hyperinflation ;

      2- soit l'argent créé ex nihilo se concentre sur les valeurs boursières, ce qui a pour conséquence de créer des booms et des crises plus que proportionnelles quand la bulle éclate ;

      3- soit elle favorise des projets et des investissements qui n'auraient pas été sélectionnés par les acteurs sans une baisse artificielle des taux, ce qui nuit à l'économie dans son ensemble.

      Nous défendons une politique de croissance de la masse monétaire par des mécanismes de marché et refusons, en conséquence, toute action des banques centrales dans l'économie.

      Nous souhaitons encadrer la création monétaire en fonction de la croissance économique, en responsabilisant les banques commerciales : si ces dernières risquent de perdre de l'argent, ou même de faire faillite, sans possibilité de recours à une banque centrale ou aux contribuables, elles s'autoréguleront dans leur financement de l'économie.

      Il faut donc en finir avec ce système faussement capitaliste qui consiste à sauver les banques – parce que too big to fail – ; bref, à privatiser les gains des banques, mais à en socialiser les pertes.

      Il s'ensuit que les actionnaires des banques doivent être responsables, non plus à hauteur de leurs apports, mais sur l'ensemble de leur patrimoine, ce système permettant un contrôle efficace des actionnaires sur les décideurs. Cela implique la disparition de la séparation fiscale et juridique entre les sociétés de personnes et les sociétés de capitaux, idée que nous souhaitons généraliser à l'ensemble des entreprises, partant de l'idée que c’est la responsabilité face aux décisions d'investissement qui permet de sélectionner les bons investissements. 

      3 - L'EFFET NÉFASTE D'UNE POLITIQUE DE RÉGULATION DE L'INFLATION, DE L'ÉPARGNE ET DE LA CONSOMMATION

      En l'absence de création monétaire impulsée par la banque centrale, un niveau d'inflation plus ou moins élevé traduit simplement des mécanismes réels de marché : si les agents économiques décident subitement de consommer trop par rapport aux capacités réelles de l'économie, leur comportement doit se traduire par une hausse des prix. Cette hausse des prix est saine : elle indique – c'est la fonction d'un prix – que les agents n'épargnent pas assez ou consomment trop par rapport aux capacités réelles de l'économie.

      Or, l'inflation se résout d'elle-même, puisque, plus les prix augmentent, plus la consommation tend à diminuer, et plus les prix tendent donc à se stabiliser, voire à baisser. Plus encore, la surchauffe inflationniste vient du fait que les agents consomment trop et donc, symétriquement, n'épargnent pas assez. Ils préfèrent, en d'autres termes, détruire des richesses qu'en épargner pour l'investissement. Pourtant, il existe un mécanisme naturel d'ajustement lié à la dynamique épargne/consommation.

      Ainsi, des hommes politiques jugent que les Français épargnent ou consomment trop ; d'autres, pas assez. Là encore, il ne faut pas chercher à influencer le niveau d'épargne et de consommation, mais faire confiance aux mécanismes de marché qui vont réguler leur niveau optimal. En effet, quand la consommation augmente, elle raréfie le niveau d'épargne, ce qui a pour conséquence d'augmenter les taux d'intérêt. Il devient alors de plus en plus intéressant d'épargner que de consommer. À l'inverse, une épargne abondante diminue les taux d'intérêt et favorise l'investissement des entreprises et la consommation des ménages.

      CONCLUSION

      Quel est le sens psychologique de cette préférence, pour Keynes ? Pourquoi nos hommes politiques sont-ils tellement attachés à la théorie keynésienne ? Parce que le keynésianisme est une caution scientifique de l'interventionnisme étatique : les hommes politiques, pour justifier leur rôle, ont besoin de croire et de faire croire à cette théorie.

      4 - DÉSENCADRER LA CONCURRENCE ET CRÉER LES CONDITIONS D'UNE CONCURRENCE SAINE ET ÉQUITABLE

      La concurrence est l'un des moteurs de la motivation de l'homme, elle est une émulation qui pousse les entreprises à maintenir une offre satisfaisante, voire à constamment l'améliorer. Ainsi, la société, dans une optique de satisfaction de ses besoins au meilleur coût, a un intérêt crucial à la concurrence.

      Pour nous, la fonction de l'État est de réduire, autant que cela est possible et souhaitable, les contraintes légales et administratives pesant sur l'entrée sur un marché. Il ne s'agit pas de déréglementer toutes les professions, mais de briser ou d'assouplir les numerus clausus, freinant la concurrence dans de nombreux secteurs d'activité réglementés, ne se justifiant pas pour des motifs d'intérêt général et constituant, en fait, une rente d'activité pour leurs bénéficiaires. Cette politique peut passer par la nécessité de racheter les privilèges économiques de certaines professions – on peut donner l'exemple des licences professionnelles.

      La fonction de l'État consiste aussi à éliminer les distorsions fiscales liées à la taille de l'entreprise. La complexité de la fiscalité actuelle va à l'encontre du fait qu'une entreprise bien gérée puisse, à terme, en concurrencer une grande, puisque cette dernière peut amortir ses coûts de conseil et de stratégie fiscale sur un plus gros volume de chiffre d'affaires. La dualité IS/IRPP va également à l'encontre d'une concurrence équitable, puisque le taux d'IS est inférieur à la dernière tranche d'imposition de l'impôt sur le revenu.

      Dans un système vraiment libéral, plus une entreprise accroît ses parts de marché, plus elle devient une organisation difficile à gérer, et ce, même si elle bénéficie d'une force de négociation plus importante. Il s'ensuit que, pour nous, en l'absence de distorsions fiscales et d'une complexité administrative et légale « folle », les entreprises sont conduites, naturellement, à atteindre une taille critique dans laquelle il est de plus en plus difficile d'améliorer ses parts de marché et ses bénéfices.

      Notre objectif est de détruire l'économie de rentes, afin d'augmenter le pouvoir d'achat des Français, mais aussi de mieux partager les revenus entre les différents offreurs de biens et services.

    • PILIER N° 2 : RÉVOLUTIONNER LA FISCALITÉ

      A/ UNE FISCALITÉ PROPORTIONNELLE AUX REVENUS

      Pour nous, la croissance économique d'un pays dépend, avant tout, du niveau d'initiative économique de sa population. Celui-ci dépend, lui, de divers facteurs, comme l'éducation, les infrastructures publiques, un cadre juridique propice à l'initiative privée, la culture d'entreprise, la valorisation du travail... Quand ces divers facteurs sont réunis – même s'ils sont toujours à parfaire –, l'élément qui détermine le niveau de production de la nation est la fiscalité.

      La fiscalité proportionnelle – connue sous le nom de flat tax en anglais – s'oppose au système actuel basé sur la progressivité de l'impôt, qu'on considère comme un système juste, le seul capable de réduire les inégalités économiques et sociales entre les citoyens et d'assurer la cohésion sociale. Nous pensons que ce système a des effets négatifs sur la croissance économique, puisqu'il crée une désincitation à faire l'effort supplémentaire en matière de travail et d'investissement. Plus encore, les contribuables ont tendance à surestimer la progressivité de l'impôt et peuvent croire que le fait de gagner quelques euros de plus va entraîner l'imposition de la totalité de leurs revenus à une tranche supérieure.

      On dit toujours que la progressivité de l'impôt décourage les personnes qui subissent les plus hautes tranches marginales d'imposition, qui peuvent donc être conduites à s'expatrier pour des raisons fiscales, à travailler moins et, in fine, à moins tirer les cordes de la croissance. Mais ce que nous semblons ignorer, c'est que la progressivité de l'impôt constitue tout autant un frein pour les contribuables les moins qualifiés.

      Pour comprendre cela, prenons un exemple simple. Imaginons que Pierre gagne 9 000 euros par an, dans un système d'imposition progressif, tel que : 

      - de 0 à 10 000 euros, 0 % d'imposition ;

      - de 10 000 à 20 000 euros, 5 % d'imposition.

      Il paiera donc 0 euro d'impôts sur le revenu, soit 0 % d'imposition moyenne.

      Jean gagne, au départ, la même somme que Pierre, mais il a accepté de faire des heures supplémentaires et il va faire les vendanges pendant ses congés. Il gagne 13 000 euros, soit 4 000 euros de plus que Pierre. Il paiera donc 150 euros d'impôts, soit une imposition moyenne de 1,15 %. Cependant, si on calcule en matière de taxation marginale, on est à 3,75 %, c'est-à-dire que, à chaque fois que Jean gagne 100 euros supplémentaires, il doit verser 3,75 euros au Trésor public.

      Le gouvernement décide d'allouer une prime pour l'emploi forfaitaire de 1 000 euros aux revenus inférieurs à 12 000 euros. Pierre perçoit donc un revenu de 10 000 euros et n'est toujours pas imposable. Jean, lui, ne touche rien. Si on calcule son imposition moyenne, elle reste de 1,15 %. Mais si on calcule son imposition marginale nouvelle, il faut désormais prendre en compte la prime perdue en travaillant. En ne travaillant pas plus, Jean aurait gagné 10 000 euros ; en travaillant beaucoup plus, il n'en gagne que 3 000 de plus, et non plus 4 000, soit une taxation marginale de 5 %.

      On peut d'ores et déjà comprendre que Jean aurait tout intérêt à travailler un peu moins. S'il refusait d'aller aux vendanges, il gagnerait, par hypothèse, 1 500 euros de moins, soit, cette fois-ci, 11 500 euros, ce qui le rendrait éligible à la prime de 1 000 euros. Il gagnerait 12 500 euros et paierait 125 euros d'impôts. Ainsi, en allant aux vendanges, son revenu net disponible aurait été de 12 850 euros et, sans y aller, son revenu net disponible serait de 12 375 euros. Par conséquent, en allant aux vendanges, un travail manuel difficile, il n'a gagné réellement que 475 euros supplémentaires. Les 1 500 euros qu'il a « gagnés » courageusement ont donc été taxés à plus de 68 % !

      Cette petite étude simple et pédagogique va à l'encontre du préjugé selon lequel l'impôt progressif décourage surtout, et seulement, les personnes les plus qualifiées de notre société. En fait, il décourage tout le monde. Mais il est surtout désincitatif au moment où l'on bascule dans l'impôt direct.

      Le problème de la progressivité des barèmes touche aussi le salarié qui perçoit un salaire exonéré, tout ou partie, de charges sociales. Il y a une trappe qui constitue un frein à l'augmentation de son salaire. Ce phénomène est, en grande partie, responsable de la « smicardisation » de la société française, c'est-à-dire du tassement des salaires vers le bas. Supposons, en effet, un salarié gagnant 1 000 euros net par mois et coûtant, en réalité, 2 000 euros à son employeur. Le gouvernement, toujours plein de bonnes intentions, décide d'octroyer une exonération totale de charges sociales pour les salaires situés entre 1 000 et 1 200 euros net par mois. Le coût pour l'entrepreneur se résume, cette fois, au salaire effectivement versé. Si le salarié demande une augmentation de 200 euros, celle-ci représente une augmentation de 20 % du coût du travail pour l'employeur. S'il demande une augmentation de 300 euros, celle-ci représente une augmentation de 30 %... mais l'employeur sort du régime d'exonération. Ainsi, dans cet exemple simple, le coût pour l'employeur passe de 1 000 euros (salaire initial) plus 300 euros (demande d'augmentation) plus 1 000 euros (charges sociales assises sur le salaire), soit 2 300 euros, ce qui revient à une augmentation du coût, pour l'employeur, de 130 %.

      Ces exemples ne sont pas désincarnés de la réalité : nous comprenons que la progressivité des barèmes fiscaux et sociaux désincite les acteurs économiques à travailler plus et que, si ce raisonnement est pris en compte – rationnellement ou intuitivement – par des millions de contribuables, il est un frein très important à la croissance. 

      Dans un système proportionnel, un même taux d'imposition est appliqué à chaque revenu. Les citoyens aisés paient, cependant, plus que ceux qui le sont moins, car un taux unique s'applique à des revenus différents. Il existe une véritable solidarité, qui a l'avantage de ne pas désinciter à l'effort : le premier euro que je gagne est tout autant imposé que le dernier. 

      B/ LE PRINCIPE DE SÉCURITÉ FISCALE

      1/ UNE FISCALITÉ SIMPLE ET DES RÈGLES DE DROIT OPPOSABLES

      L'illisibilité manifeste du Code général des impôts est source d'insécurité fiscale : l'entrepreneur devrait pouvoir se concentrer sur sa spécialité économique et sur les risques inhérents à une économie incertaine, mais la fiscalité en ajoute un nouveau. 

      De plus, la fiscalité devrait, dans l'idéal, être comprise par tous : sa simplicité serait le corollaire de l'égalité des citoyens. Il n'est pas normal que son niveau de complexité introduise une distorsion de concurrence entre des TPE et des PME sous-conseillées et de plus grandes entreprises qui ont les moyens d'avoir recours à des conseillers fiscaux de très haut niveau. Cette inégalité va à l'encontre de la mobilité économique, cette idée qu'une petite entreprise bien gérée et bien organisée puisse, à terme, s'agrandir et en concurrencer une grande. Dans une fiscalité lisible et claire, tout le monde comprend la loi fiscale. Pour nous, des textes largement illisibles et abondants nous détournent de l'objectif des révolutionnaires, qui était de contrecarrer l'arbitraire royal – y compris en matière d'imposition.

      Enfin, il faut comprendre que les conseillers en fiscalité sont payés par l'entreprise et, in fine, par le consommateur. Quand nous consommons un bien, nous ne sommes pas intéressés par l'immense paperasserie et par la stratégie fiscale de l'entreprise qui a produit ce bien. Pourtant, nous les payons. Il existe ainsi beaucoup de préjugés sur l'économie qui ont la dent dure : celui, par exemple, qui consiste à dire que la complexité crée des emplois. On peut alors se souvenir de Frédéric Bastiat, qui écrivait que, si on pouvait cacher les rayons du soleil, on relancerait l'activité des producteurs de lumière artificielle. Le travail humain consiste à produire des richesses, à résoudre des problèmes, pas à créer des problèmes pour créer des emplois. Ce raisonnement est absurde : s'il y avait plus de meurtres, on relancerait l'activité des commissaires de police et des entreprises de pompes funèbres ! 

      En conclusion, le CGI est une usine à gaz qui nuit à la croissance du pays, et nous pensons que le droit et les élites doivent être au service du peuple, et non le peuple au service du droit et des élites.

      2/ UNE FISCALITÉ NON RÉTROACTIVE

      Le principe de non-rétroactivité des lois devrait normalement interdire qu'un texte fiscal s'applique à une imposition dont le fait générateur est antérieur à l'entrée en vigueur du texte. Cependant, ce principe n'a pas de valeur constitutionnelle en France, de telle sorte que rien n'interdit au législateur d'adopter des dispositions rétroactives, du moment qu'elles sont d'intérêt général. 

      Pour nous, les lois fiscales ne peuvent être postérieures au fait générateur d'une imposition, et la fiscalité proportionnelle unique et universelle doit permettre de travailler en connaissance des conséquences fiscales de son enrichissement.

      3/ LA PROSCRIPTION DE LA DOUBLE IMPOSITION

      En France, il existe une multitude d'impôts qui ont pour effet de créer une double imposition : l'impôt sur la fortune immobilière et l'impôt sur les successions en sont les exemples les plus frappants. Dans cette hypothèse, un revenu qui a déjà été soumis à l'impôt est réimposé ultérieurement.

      C/ UNE FISCALITÉ NEUTRE

      Le principe de neutralité s’oppose aux incitations fiscales et aux distorsions fiscales. L’incitation fiscale consiste, pour l’État, à prendre des mesures qui influencent les acteurs dans leurs décisions économiques. La distorsion fiscale peut être définie comme une conséquence de mesures qui faussent l’égalité des citoyens devant l’impôt, alors qu’ils sont dans une situation réelle comparable : c’est, par exemple, le cas des conséquences fiscales du choix de la structure juridique d’une entreprise. 

      D/ LE PRINCIPE D'UNIVERSALITÉ DE L'IMPÔT

      Dans le cadre de la fiscalité de croissance, tous les citoyens sont concernés par l'impôt proportionnel et direct. Ce principe est une conséquence du principe d'égalité devant les charges publiques et possède un intérêt pratique évident : il responsabilise l'ensemble des citoyens dans leurs revendications, puisque l'augmentation des dépenses publiques a pour corollaire l'augmentation de la flat tax que tout le monde paie.

      E/ CONCLUSION : QUELQUES CONSÉQUENCES DE LA FISCALITÉ DE CROISSANCE 

      1) La suppression de la dualité IS/IRPP

      Il existe, en France, deux régimes d'imposition du profit de l'entreprise : l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) et l'impôt sur les sociétés (IS). On distingue ainsi globalement l'entrepreneur individuel soumis à l'IRPP, les sociétés de personnes dont les associés sont soumis à l'IRPP et les sociétés soumises à l'IS. Il est également possible, dans les cas prévus par la loi, d'opter pour l'un ou l'autre des régimes. La différence la plus remarquable qui existe entre l'imposition à l'IS et l'imposition à l'IR réside dans le montant de l'imposition lui-même. Il n'est pas possible, a priori, de déterminer l'option la plus intéressante : tout va dépendre du bénéfice.

      Cette règle est « justifiée » de la manière suivante : dans les sociétés de personnes comme dans les entreprises individuelles, l'entrepreneur répond des dettes de l'entreprise sur la totalité de son patrimoine. Néanmoins, on retrouve, dans cette classification, de nombreuses exceptions : la SARL de la famille, qui peut opter pour l'IRPP, n'en est qu'une parmi tant d'autres. Par ailleurs, on retrouve une absence de logique dans de nombreuses solutions. Ainsi, une société civile qui donnerait en location des logements meublés est imposable à l'IS, en raison de son objet, alors que la SNC n'est pas soumise à l'IS, même lorsqu'elle a un objet commercial. Cette disposition crée des incertitudes fiscales en chaîne, car le passage d'un régime à l'autre peut se faire à l'insu des contribuables.

      Outre la nécessité d'une fiscalité proportionnelle universelle, la suppression de la dualité IS/IRPP repose sur plusieurs arguments. En effet, une concurrence loyale suppose de mettre fin aux distorsions de concurrence fiscale. Dans le cadre d'une fiscalité de croissance, on applique le principe de neutralité dans toute sa rigueur : un profit est un profit, quels que soient la forme juridique de l'entreprise, sa taille ou encore son caractère familial. Ainsi, il est profondément inégal qu'une entreprise à l'IS puisse être relativement moins imposée, en taux moyen, qu'un entrepreneur individuel, sous prétexte qu'elle investit. Le principe de neutralité exprime l'idée que la fiscalité ne doit pas afficher une préférence vis-à-vis de l'utilisation de l'argent gagné. Elle ne doit pas chercher, en d'autres termes, à favoriser l'investissement aux dépens de la consommation, ou le contraire : ce sont des mécanismes de marché qui vont conduire les acteurs à s'adapter. Dans cette règle, on retrouve l'expression de la volonté de l'État de faire preuve de dirigisme économique. En cas de bénéfices distribués, en effet, dans la majorité des cas, le cumul d'imposition IS/IRPP sur le revenu distribué ne constitue pas une véritable charge fiscale : il y a neutralité du choix d'une structure par l'entreprise. L'IS permet de laisser à la société qui s'autofinance les deux tiers de son bénéfice, alors que, généralement, l'IR réduit bien davantage la faculté d'autofinancement, puisqu'il connaît des taux d'imposition plus élevés. Ici, on a un préjugé en faveur de l'investissement dans l'entreprise, par opposition à la distribution de bénéfices. On oublie encore qu'un revenu distribué n'est pas une perte sèche pour l'économie et la croissance : il peut être investi ailleurs pour, éventuellement, une meilleure efficacité.

      2) La suppression des catégories de revenus

      Ainsi, au nom de la « justice sociale », le législateur applique des règles spécifiques, tenant compte de la manière dont le contribuable gagne sa vie. Est-il salarié ? Est-il rentier ? Est-il, oui ou non, professionnel ? Cette discrimination, qu'on estime positive, est à la source d'une multitude de régimes complexes et plus ou moins avantageux. Il devient dès lors tentant, pour le contribuable, d'essayer de sauter d'un régime à un autre. Il faut bien comprendre que cette législation n'a de sens que dans le cadre d'une discrimination de la nature des revenus.

      3) La suppression des régimes spéciaux d'évaluation des bénéfices

      Il existe différents régimes d'évaluation des bénéfices. Le régime du bénéfice réel est le régime de droit commun applicable – pour simplifier – aux grosses entreprises. Le régime du réel simplifié est un régime intermédiaire pour les petites et moyennes entreprises, afin que l'entreprise qui vient à dépasser les limites du régime micro ne se trouve pas brusquement soumise à des obligations comptables trop lourdes. Il existe encore le régime de la microentreprise et le régime de l'autoentrepreneur.

      Le régime réel peut entraîner une imposition plus légère que le régime micro, puisque, dans ce dernier, les frais professionnels sont pris en compte sous la forme d'un abattement forfaitaire. Par ailleurs, le régime de l'autoentrepreneur – destiné à faciliter le démarrage d'une entreprise – connaît des taux de prélèvement moins lourds, à condition de rester sous un certain seuil de chiffre d'affaires. À côté de ces régimes, il existe aussi un régime spécifique à taux réduit, pour les entreprises à l'IS qui réalisent moins d'un certain chiffre d'affaires. 

      Ces dispositions sont un meurtre pour la croissance et l'équité concurrentielle. L'esprit de la fiscalité proportionnelle est d'éliminer les effets de seuil que l'on retrouve à tous les étages de la fiscalité dite « moderne ».

      4) La suppression de la fiscalité des restructurations d'entreprises

      La fiscalité de croissance conduit à en finir avec la fiscalité des apports, des fusions, des scissions... La fiscalité doit frapper l'enrichissement des personnes physiques. Dans le système actuel, on taxe l'opération d'apport en se fondant sur la personnalité morale de la société : les apports passent, en effet, d'un patrimoine à l'autre. Or, les apports doivent être analysés comme un investissement, un acte de gestion par lequel une personne met à disposition d'une société des actifs – épargne, immeubles, meubles –, en espérant tirer un gain personnel de la forme sociale. En vertu du principe de non-double imposition, les apports ne doivent donc pas être taxés, puisqu'ils ont déjà été soumis à l'impôt. Le contribuable échange des apports contre des droits sociaux : il n'y a pas de création de richesses dans un patrimoine individualisé. Finalement, les apports seront bel et bien taxés si les différents apporteurs retirent des bénéfices de la société. S'agissant des droits d'enregistrement de la société, ceux-ci doivent s'analyser non comme un impôt, mais comme la rémunération d'un service entrant dans le cadre des missions régaliennes de l'État. Il s'agit simplement de rendre l'acte de constitution opposable aux tiers et de sceller le pacte social.

      5) La suppression de la TVA

      On présente souvent la TVA comme un impôt frappant la consommation. Or, la consommation étant une destruction de richesses, comment un impôt pourrait-il frapper une destruction de richesses ? Il ne faut pas confondre le fait générateur de l'impôt et l'assiette sur laquelle il repose : la TVA correspond bien à un prélèvement de l'État sur des richesses, toujours créées, in fine, par des personnes physiques, pour couvrir leurs propres dépenses.

      La TVA – qui est, en outre, un impôt redoutablement complexe – porte atteinte au principe de neutralité de l'impôt, puisqu'elle favorise l'épargne au détriment de la consommation, et, plus encore, au principe de proportionnalité et d'égalité devant l'impôt. Imaginons, en effet, que Pierre gagne 100 000 euros par an et que Jean en gagne 10 000. Si on établit une flat tax à 40 % des revenus, Pierre paiera 40 000 euros d'impôts, et Jean, 4 000. En décomposant la flat tax en plusieurs impôts aux faits générateurs différents, cela ne serait plus une flat tax. Il faut prendre ici le critère de la propension marginale à consommer, qui dépend statistiquement du niveau des revenus. Ainsi, si on décidait d'imposer les revenus de deux manières – par exemple 20 % au titre de la TVA et 20 % au titre des revenus déclarés –, ajouter deux pourcentages d'imposition reviendrait, mathématiquement, à ajouter des choux et des carottes. On peut penser que Pierre, dont le reste à vivre avant consommation est de 80 000 euros, épargnera davantage que Jean. On aurait alors une distorsion fiscale en faveur de l'épargne des plus aisés. En effet, si Pierre dépense 50 % de son revenu après le paiement du premier impôt, il payera 8 000 euros au titre de la TVA, et son imposition globale, ramenée à son revenu initial, sera de 28 %, et non de 40 % : une partie de son enrichissement échapperait alors à l'impôt. Si Jean dépense 100 % de son revenu après le paiement du premier impôt, il paiera 1 600 euros au titre de la TVA, et son imposition globale, ramenée à son revenu initial, sera de 3 600 euros, soit 36 %.

    • PILIER N° 3 : SORTIR DE LA ZONE EURO

      Chaque État-nation, représenté par un gouvernement, doit posséder sa propre monnaie. Il existe, en effet, des différences de productivité et d'industrialisation entre les nations, qui s'expliquent par le destin historique de chacune d'elles. Il s'ensuit que les monnaies nationales doivent s'inscrire dans un système international de changes flottants et que la variation relative des monnaies doit permettre de réguler les différences de compétitivité entre les pays. Ainsi, un pays dont la main-d'œuvre est très productive aura une monnaie forte. De même, un pays mal réformé, qui fait beaucoup d'erreurs de politique économique, sera maintenu sous oxygène par la dépréciation de la monnaie. Plus encore, un pays qui connaît un modèle de développement économique basé sur les exportations verra sa monnaie augmenter, ce qui limitera son expansion par ce seul moyen. Ainsi, la croissance par la hausse des exportations n'est pas une réelle solution. Lorsque les économies nationales ne se développent plus, toute hausse des exportations se fait au détriment des autres pays, et chaque économie se livre à une compétition pour exporter son chômage.

      Dans un système de taux de change fixe, les monnaies ont une valeur officielle, dont la banque centrale du pays est garante : elle est obligée de vendre ou d'acheter sa monnaie pour maintenir sa parité. Dans le cas où la parité n'est plus tenable, il faut dévaluer ou réévaluer la devise. Dans un système de taux de change flottant, le cours de la devise varie en fonction de l'offre et de la demande sur le marché des changes. Dans un tel système, on parle de « dépréciation » lorsque la parité baisse et d'« appréciation » dans le cas contraire.

      La valeur de la monnaie est un prix comme un autre, qui doit varier en fonction de l'offre et de la demande sur le marché des changes. En d'autres termes, il faut laisser les acteurs privés faire leur travail, car seul le marché peut permettre de trouver la bonne parité, cette dernière évoluant au cours du temps. Cette formule de François Hollande est donc à reléguer au rang d'absurdité : « Le dollar et l'euro sont désormais à la bonne parité. » En réalité, il n'existe pas de juste prix de la monnaie : le bon prix est le prix de marché. Il n'existe que des « monnaies relativement fortes et relativement faibles », jamais de monnaies fortes ou faibles dans l'absolu. Une bonne monnaie est une monnaie qui est en phase avec les capacités productives du pays.

      Le gouvernement n'a rien à faire en matière de politique monétaire. La politique de taux de change, par laquelle des gouvernements essaient de doper les exportations nationales en dépréciant le cours de leur monnaie, doit être proscrite. La monnaie joue un rôle autorégulateur sur les échanges internationaux, et l'intervention des gouvernements pour orienter artificiellement le cours de la monnaie est la source des déséquilibres économiques mondiaux. Néanmoins, que faire si un pays, voire une multitude de pays, décide de ne pas jouer le jeu, en dépréciant artificiellement le cours de sa monnaie via la création monétaire ? 

      Outre la flat tax, qui implique un certain frein à la mondialisation des échanges, il existe un mécanisme autorégulateur : le marché du capital. La création monétaire, dans un pays, aura tendance à faire fuir les capitaux du pays en question vers les zones de crédibilité monétaire.

      Si on laisse les devises s'ajuster via un mécanisme de marché, elles jouent alors un rôle de régulation des échanges internationaux : les États-nations vont connaître des déficits et des excédents commerciaux à tour de rôle. Quand un pays dispose, en effet, d'un avantage de compétitivité très important par rapport à un pays voisin ou au reste du monde, ses exportations flambent. Pour importer les biens de ce pays, le reste de monde doit alors échanger sa monnaie nationale contre la devise du pays en question : le cours de la monnaie du pays très compétitif augmente, et, corrélativement, le cours des autres monnaies déprécie. Plus encore, le pays très compétitif, qui tire sa croissance par les exportations, attire les capitaux étrangers. Les investisseurs étrangers échangent leur monnaie contre la devise du pays très compétitif, ce qui contribue encore davantage à l'appréciation de la monnaie de ce pays. Il en résulte que l'expansion commerciale du pays très compétitif est limitée dans le temps.

      Pour justifier l'instauration de la monnaie unique, les décideurs se sont fondés sur la transparence des prix, jusqu'alors rendue plus difficile par les nécessités d'une conversion. Celle-ci devait permettre une plus grande concurrence entre les entreprises du continent et, in fine, une croissance plus forte. Par ailleurs, la monnaie unique devait permettre d'éviter les distorsions de concurrence, en privant les États-nations de l'arme de la dévaluation compétitive. Enfin, elle devait aussi permettre d'éviter les coûts de transaction liés à la conversion.

      Cependant, en 1961, Robert Mundell a élaboré la théorie des zones monétaires optimales. Cette théorie compare les avantages et les inconvénients des unions monétaires. Les avantages sont la réduction des coûts de transaction pour les agents économiques et une transparence du marché sur les prix. Mais les inconvénients résident évidemment dans la perte du régime de change flexible comme mécanisme d'ajustement avec les autres économies. Dans un système d'intégration monétaire, la compensation ne peut se faire que sur le déplacement des capitaux et des travailleurs.

      Ainsi, la plupart des études ont conclu que la zone euro n'était pas une zone monétaire optimale, en particulier parce que la mobilité du travail y est faible. Il n'existe pas non plus de budget fédéral permettant des transferts de revenus aptes à lisser les chocs asymétriques. Or, les cycles économiques entre les États-nations n'évoluent pas de façon homogène, plus encore avec l'élargissement.

      En fait, la monnaie unique repose sur le fait scandaleux que des considérations politiques et psychologiques ont prévalu sur les lois économiques fondamentales. Les hommes politiques répètent souvent que l'économie doit être au service de l'homme, et pas l'inverse. Or, si l'on veut comprendre l'origine inavouée de la création de l'euro, c'est moins aux économistes qu'il faut se référer qu'aux psychologues. L'économiste Charles Gave explique ainsi que l'euro procède de la vanité des élites françaises d'avoir une monnaie aussi forte que celle de l'Allemagne. On peut comparer cette situation à une personne qui achète 1 % de la maison d'un milliardaire, qui habite dans une petite chambre au dixième étage et qui dit à ses amis : « Voilà, c'est chez moi. »

      Il ressort de nos analyses que la monnaie unique n'a aucun avenir : elle constitue un échec programmé. Des économistes soutiennent qu'il est impossible de revenir en arrière, en se fondant principalement sur les arguments suivants : le retour à la monnaie nationale va créer une période de fortes turbulences, et les spéculateurs vont anticiper sur la dépréciation du nouveau franc. De plus, la dépréciation de la nouvelle monnaie, inévitable, va renchérir le coût de nos importations. Or, certaines d'entre elles sont incompressibles et vitales pour l'économie. Enfin, la dépréciation de la monnaie va entraîner une fuite des capitaux. Seul un contrôle dirigiste des capitaux serait compatible avec la sortie de l'euro, mais entraînerait une panique préjudiciable à l'économie.

      Néanmoins, ces arguments ne sont pas sérieux. À court terme, on peut en effet être sûr que les spéculateurs vont parier sur une dépréciation du nouveau franc par rapport à l'euro et acheter des euros. Ce phénomène va entraîner une dépréciation sévère du nouveau franc. Pas de panique ! Le gouvernement doit surtout s'abstenir de contrôler le phénomène, en empêchant la sortie des capitaux ou, pire encore, en faisant tourner la planche à billets pour soutenir l'investissement. Le contrôle des capitaux entraînerait une défiance des investisseurs, et une politique monétaire expansive pourrait entraîner une hyperinflation, qui conduirait à la paralysie général de l'économie.

      En fait, la fuite des capitaux, toutes choses égales par ailleurs, entraîne une baisse de la valeur de la monnaie, donc une hausse des exportations, donc une croissance plus forte... Par ailleurs, elle entraîne aussi une augmentation naturelle des taux d'intérêt servis par les banques aux épargnants, parce que l'argent devient plus rare, ce qui entraîne, à terme, un retour des capitaux.

    • PILIER N° 4 : UN CODE DU TRAVAIL DE CROISSANCE ADAPTÉ AU PLEIN EMPLOI

      INTRODUCTION

      Le chômage de masse est un fléau aux multiples facettes. Tout d'abord, d'un point de vue économique, il apparaît absurde de se priver d'une frange importante de la population capable de produire des richesses. Ensuite, vu sous l'angle des finances publiques, il est une cause majeure des déficits publics et sociaux. Enfin, pour des raisons compréhensibles, il est un fléau social et moral. 

      1RE SOLUTION : LA PROSCRIPTION DES POLITIQUES DE L'EMPLOI

      • LES POLITIQUES DE « RÉGULATION » DU PRIX DU TRAVAIL

      Les pouvoirs publics doivent s'abstenir au maximum d'intervenir sur le prix du travail, que ce soit par une politique dirigiste d'augmentation des salaires ou, à l'inverse, de diminution des salaires : ils doivent laisser faire le marché. Ainsi, certains hommes politiques, qualifiés faussement de libéraux, ont préconisé une baisse du coût du travail pour rétablir le profit, améliorer la compétitivité et encourager les entreprises à embaucher. Ainsi, le niveau général des salaires réels va être fixé par la loi de l'offre et de la demande, son augmentation ou sa diminution dans le temps dépendant globalement de la santé économique du pays. La théorie du coût élevé de la main-d'œuvre est donc relative : ce qui compte, c'est le rapport entre la productivité du salarié et son salaire. 

      L'interdiction d'intervenir sur le niveau des salaires implique plusieurs conséquences.

      1. D’une part, les salaires minimums légaux sont soit néfastes pour l’emploi, soit inutiles. Ils sont néfastes quand ils éloignent de l’emploi des personnes peu ou pas qualifiées et qui auraient la possibilité, en intégrant l’entreprise, de gagner en productivité et d’augmenter progressivement leur rémunération. Néanmoins, nous considérons que le niveau du SMIC actuel n'est pas un réel frein à l'embauche, et, au contraire, notre objectif est de largement augmenter les bas salaires, via une politique de croissance et de réduction des prélèvements obligatoires pesant sur ces salaires. (Nous renvoyons à notre chapitre sur la fiscalité.)

      2. D’autre part, les réductions de charges spécifiques sur les bas salaires introduisent des trappes à bas salaires, un phénomène de « smicardisation », puisque l’on subventionne les bas salaires.

      3. Enfin, la centralisation des négociations salariales est néfaste, puisque chaque salarié est unique et a donc une productivité qui lui est propre. 

      • LES POLITIQUES DE FORMATION DES CHÔMEURS

      Dans les faits, la consécration du droit à la formation professionnelle aboutit souvent à des formations déconnectées de la demande réelle. Plus encore, l'expérience, en France, nous indique que l'inadéquation qualitative entre l'offre et la demande est un problème secondaire : une telle vision serait juste s'il y avait une grande quantité d'offres d'emploi non satisfaites. Or, celles-ci restent largement inférieures au nombre de chômeurs. Pour nous, la meilleure politique de formation consiste encore à laisser les entreprises former le personnel dont elles ont besoin, puisque ce sont elles qui sont le plus en contact avec l’évolution de la demande.

      • LE PARTAGE DU TEMPS DE TRAVAIL

      Le partage du temps de travail est un sophisme économique, une fausse bonne idée. Si cette théorie avait une pertinence, la féminisation de l'emploi, pour donner un exemple, phénomène consécutif aux guerres mondiales, aurait dû entraîner une augmentation du taux de chômage. De même, les pays fortement peuplés devraient connaître un taux de chômage plus important. 

      • LA CRÉATION D'EMPLOIS PUBLICS OU PARAPUBLICS

      Cette politique semble « oublier » qu’un fonctionnaire crée, certes, des richesses, mais occasionne également un coût en matière de prélèvements obligatoires pour les entreprises privées, qui auraient pu, avec cette quotité disponible supplémentaire, investir ou distribuer des revenus avec des rendements largement supérieurs.

      2. UN CODE DU TRAVAIL DE CROISSANCE

      Pour nous, fondamentalement, il est urgent d'en finir avec cette vision d'un autre siècle selon laquelle le chef d'entreprise est un exploiteur et le salarié, un exploité.D'une part, ces catégories sociales ne sont pas figées : beaucoup de chefs d'entreprise ont commencé par le salariat avant de se mettre eux-mêmes à leur compte. D'autre part, les deux situations juridiques sont complémentaires en ce qu'elles correspondent à des choix de vie différents et tout aussi respectables : certaines personnes, pour s'épanouir pleinement, éprouvent le besoin d'être leur propre patron, quand d'autres ne ressentent pas cette nécessité pour réussir leur vie. Il s'ensuit une convergence d'intérêts entre des personnes qui sont bien contentes de trouver des porteurs de projets qui les embauchent et des porteurs de projets eux-mêmes qui ont besoin de salariés motivés pour développer leur entreprise et accroître leurs parts de marché. 

      Plus encore, le marxisme est une vision du monde systématique et qui, pour cette raison, manque de discernement sur l'extrême pluralité des situations du monde réel. Il existe, certes, des patrons qui ne respectent pas leurs salariés, mais il y a aussi des patrons qui considèrent leurs salariés comme des collaborateurs, voire comme des amis, et qui se conduisent de manière très humaine avec eux. En définitive, pour nous, la morale et l'humanité doivent transcender les relations de travail, et il faut recentrer le Code du travail sur les normes sociales fondamentales, dans une logique globale de simplification du droit et de liberté contractuelle. Moins l'État protège les salariés, moins il y a de chômage, et moins il y a de chômage, plus les salariés sont en position de force pour négocier leurs salaires et leurs avantages sociaux.

      Quant à la flexibilité de l’emploi – une autre revendication libérale –, elle repose sur l’idée que des procédures de licenciement facilitées inciteraient les employeurs à embaucher. Les PME hésiteraient, en effet, à embaucher lors des périodes florissantes, car elles redouteraient l’épreuve des procédures de licenciement lorsque la conjoncture se retourne. Ainsi, une loi des 15 % énonce que, à l’échelle d’une nation, chaque année, environ 15 % des emplois disparaissent et que 15 % d’emplois nouveaux apparaissent. Pour nous, il est inutile et même nuisible de défendre des emplois condamnés par le progrès et l’évolution de la demande, car il faut plutôt se préoccuper des emplois de demain.

      3. NOS PROPOSITIONS POUR MODERNISER LE MARCHÉ DU TRAVAIL ET LE DIALOGUE SOCIAL

      1- Réécrire le Code du travail, en le concentrant sur ce qui relève des normes sociales fondamentales et renvoyer à la négociation d’entreprise le reste des dispositions.

      2- Développer une flexisécurité, en rendant beaucoup plus souple le licenciement pour raison économique et en renforçant l’efficacité de la formation pour les demandeurs d’emploi et l’orientation vers des secteurs ayant des postes à pourvoir.

      3- Redynamiser la représentation du personnel et assurer son ancrage dans la réalité de l’entreprise, en limitant à 50 % du temps de travail le temps consacré à l’exercice du mandat de chaque élu.

      4- Abandonner les 35 heures et revenir aux 39 heures pour 250 euros net de plus par mois pour tous les salariés.

      5- Abandonner toute durée maximale de travail hebdomadaire et laisser le libre champ à la négociation contractuelle dans ce domaine.

    • PILIER N° 5 : UNE BAISSE RADICALE DES IMPÔTS ET DES DÉPENSES PUBLIQUES

      I. UNE RATIONALISATION DES SUBVENTIONS AUX ENTREPRISES

      Subventionner les entreprises, c'est prendre, en amont, de l'argent aux entreprises. Cette politique va à l'encontre du principe de destruction créatrice schumpétérien selon lequel il est plus efficace de baisser très largement les prélèvements obligatoires et de supprimer la quasi-totalité des aides pour atteindre l'optimum en matière de croissance économique.

      Ainsi, si les entreprises font assez de bénéfices, alors elles n'ont pas besoin de subventions, et si elles n'en font pas assez ou pas du tout, alors il est inutile et même nuisible de les maintenir en activité via des subventions, puisqu'elles ne présentent pas un intérêt suffisant pour le consommateur.

      Par conséquent, les politiques de subventions aux entreprises doivent être proscrites, hormis si elles poursuivent des buts environnementaux  qui ne sont pas pris en compte par les acteurs privés – on parle d'externalités négatives. Il est sain qu'une entreprise qui n'a plus de clients ou qui est mal gérée disparaisse de l'environnement économique. 

      Plus encore, ces politiques nécessitent l'embauche de milliers de fonctionnaires, chargés de gérer les innombrables dispositifs, ce qui va encore à l'encontre de l'efficacité économique, mais aussi de la concurrence, entre des petites entreprises souvent sous-informées et de grosses entreprises très bien conseillées.

      Néanmoins, cette politique de baisse des subventions doit se faire dans la douceur, afin de ne pas provoquer un effondrement de secteurs économiques stratégiques, comme l'agriculture, secteur spécifique sur lequel nous détaillerons nos propositions dans un article propre.

      II. LE PLAFONNEMENT DES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS

      Pour nous, les citoyens doivent être libres d’adhérer à une association – ou de ne pas le faire, par définition – et ils doivent donc en assumer, dans une proportion substantielle, le coût. Le but est d’éviter que les collectivités, comme le disait l’économiste Frédéric Bastiat, soient ces grandes fictions dans lesquelles « tout le monde essaye de profiter de tout le monde ».

      Par ailleurs, nous pensons qu’il est malsain, clientéliste et démagogique, pour ne pas dire malhonnête, d’« acheter » les voix des adhérents de diverses associations, en promettant des subventions publiques toujours plus élevées, alors que le taux d’endettement public de la nation atteint des niveaux record.

      Plus encore, le financeur étant l’ordonnateur, la politique de subventions aux associations a pour effet néfaste de réduire la liberté d’initiative des porteurs de projets.

      Enfin, nous rappelons que la baisse des impôts pour tous dégagera des marges de manœuvre en matière de pouvoir d’achat, qui redonneront aux citoyens leur liberté de choix en matière de consommation.

      Nous plaidons pour un plafonnement global des subventions allouées aux diverses associations, en estimant que les porteurs de projets doivent financer leurs activités via d’autres moyens : augmentation des cotisations, dons, sponsoring, évènements, etc.

      Nous souhaitons cependant diminuer progressivement les subventions, afin de ne pas condamner des projets pérennes et ainsi libérer en partie les associations de la tutelle publique.

      Toutes les demandes de subventions seront donc étudiées et classées par ordre de priorité, en fonction d’une certaine hiérarchie de valeurs conformes à nos objectifs philosophiques et sociaux.

      III. UNE NOUVELLE POLITIQUE DE L’INVESTISSEMENT PUBLIC

      À notre sens, la notion d’investissement public doit être analysée et redéfinie. La notion d’investissement désigne, en comptabilité privée, le fait d’engager une dépense dans l’espérance d’un gain futur supérieur à la dépense engagée.

      Ainsi, une infrastructure publique qui n'est pas capable de se financer par les ressources qu'elle dégage est, en fait, de LA CONSOMMATION PUBLIQUE.

      Nous serons pragmatique. D'une part, nous dénonçons cette pratique issue des travaux de Keynes selon laquelle il faut faire des travaux pour créer des emplois. Un bon entrepreneur crée des emplois pour produire des richesses : il est absurde de faire des travaux non indispensables, voire inutiles, pour la collectivité pour créer des emplois, puisque les impôts correspondant au financement des travaux viennent grever les marges des entreprises et ont donc un effet négatif sur la politique d'investissement et d'embauche.

      D'autre part, si, au cours du mandat, il s’avère que le pays a besoin d’une infrastructure, on s’adapte : les élections ne doivent pas être un Concours Lépine de la dépense publique.

      Plus encore, pour protéger les contribuables, nous nous engageons à créer une obligation, pour les collectivités, de recourir au référendum local pour des projets publics importants, afin qu'il soit procédé à un contrôle d'opportunité par le contribuable lui-même.

      IV. UNE RATIONALISATION DE LA FONCTION PUBLIQUE

      Pour nous, il faut recentrer la fonction publique sur ses missions régaliennes que sont la police, la justice, l’armée, la diplomatie. La simplification du droit et la libéralisation du système doivent engendrer d’importantes suppressions de postes, qui permettront de baisser les impôts et de relancer la croissance du pays.

      Par ailleurs, nous plaidons pour des sanctions plus sévères à l’égard de certains fonctionnaires qui s’abritent derrière le statut de la fonction publique pour – disons les choses clairement – ne pas faire grand-chose. Les fonctionnaires sont payés par le contribuable français et doivent être au service des Français. Nous n’acceptons pas que certains fonctionnaires envoient la France dans le précipice et salissent la réputation de ceux qui font consciencieusement leur travail.

      V. NOS PROPOSITIONS EN MATIÈRE DE RÉDUCTION DES DÉPENSES PUBLIQUES

      1- Recentrer, de manière générale, l'État sur ses missions régaliennes que sont la police, l'armée, la justice, la diplomatie et réduire de manière substantielle l'interventionnisme étatique dans l'économie.

      2- Rationaliser la fonction publique :

      A- réduire son poids relatif dans la population active globale, en supprimant les postes rendus inutiles par les nouvelles réformes. Nous ne rentrerons cependant pas dans une logique purement comptable et n'hésiterons pas à embaucher des fonctionnaires dans les secteurs ayant besoin de personnel ;

      B- augmenter le temps de travail dans la fonction publique, de 35 à 39 heures ;

      C- aligner le nombre de jours de carence sur le secteur privé ;

      D- simplifier les conditions de recrutement des contractuels ;

      E- revoir les statuts des différentes fonctions publiques et engager un mouvement général de réduction des postes statutaires non nécessaires au fonctionnement de l’État ;

      F- créer un nouveau contrat public pour les nouveaux entrants dans la fonction publique – hors emplois de souveraineté – et les fonctionnaires volontaires, afin de remplacer progressivement l’emploi à vie.

      3- Rationaliser les dépenses des collectivités territoriales :

      A- ramener le nombre d'échelons de collectivités territoriales de quatre à deux, en fusionnant les régions et les départements et en supprimant les communautés de communes ou d'agglomération, afin d'éviter les doublons à tous les étages ;

      B- responsabiliser les élus locaux, en créant une part de dotation modulable en fonction des économies de dépenses publiques de fonctionnement réalisées dans une logique du « plus je dépense, moins je perçois de dotations » ;

      C- diminuer la part des dotations d’État et des subventions d’équipement dans le financement des collectivités territoriales, afin de favoriser une plus grande responsabilité des élus devant leurs dépenses.

      4- Redéfinir, par la loi, la notion d'investissement public.

    • PILIER N° 6 : UN PROTECTIONNISME COMMERCIAL ET FISCAL INTELLIGENT

      En matière de commerce international, nous militons pour un système mixte qui combine, dans un certain sens, le libéralisme et le protectionnisme, en appliquant tout simplement la flat tax aux importations. Il est en effet paradoxal de défendre un libre-échange sans restriction à l'échelle internationale : un libéralisme abouti suppose une équité dans la concurrence, c'est-à-dire un environnement fiscal et social identique entre les différents concurrents. La flat tax doit s'appliquer, tout simplement parce que les importations équivalent à des créations de richesses. Or, la fiscalité doit appréhender toutes les créations de richesses monétisables. Il ne s'agit pas d'un vrai protectionnisme, sauf si l'on considère la TVA, qui frappe aujourd'hui les biens importés, comme du protectionnisme. Cette technique entraîne une certaine renationalisation des économies et est un moyen permettant de restreindre le commerce international pour des raisons environnementales.

      1. LA FISCALITÉ DES MARCHANDISES ET DES SERVICES

      Une entreprise française exportatrice paiera la flat tax sur ses bénéfices. Quant à l'entreprise française importatrice, elle sera collectrice d'impôt sur les marchandises qu'elle importe, dont le prix de base est majoré du taux en vigueur.

      2. LA FISCALITÉ DES PERSONNES

      Si je suis étranger et que je travaille en France, je paierai la flat tax sur l'ensemble de mes revenus de source française, que je sois salarié ou prestataire indépendant. Si je suis national et que je travaille à l'étranger, on applique le principe d'universalité de l'impôt, et, comme pour les marchandises, les personnes concernées doivent être, théoriquement, taxées deux fois : une fois dans leur pays d'accueil et une fois dans leur pays d'origine. Par tempérament, pour le rayonnement international de la France, et au nom de la liberté, on peut prendre en compte l'impôt versé dans le pays d'accueil, mais sans s'abstenir d'imposer deux fois. En effet, pour nous, un salarié qui a profité gratuitement des prestations de l'Éducation nationale pendant vingt ans a un devoir envers son pays.

      3. LA FISCALITÉ DES ENTREPRISES

      Toutes les entreprises qui ont leur siège social en France paient leurs impôts en France. Quant à celles qui ont leur siège social à l'étranger, elles sont exportatrices et soumises à la flat tax. En ce qui concerne les succursales ou établissements situés sur le territoire mais n'ayant pas, par définition, la personnalité morale et dépendant d'une entreprise ayant son siège à l'étranger, ceux-ci devront tenir une comptabilité spécifique, afin d'appliquer la flat tax. Ainsi, il n'y a plus besoin de législation sur les prix de transfert dans le cadre d'un tel dispositif. Imaginons une succursale qui vend, à son entreprise mère, située dans un paradis fiscal, des biens pour un prix de 100 000 euros pour un bénéfice nul. La maison mère entend revendre ces biens en France pour 300 000 euros. Ceux-ci seront donc des importations taxables. Ce système permet de lutter contre les dérives de la mondialisation financière et l'évasion fiscale avec des règles très simples.

    • CONCLUSION : LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE, SOLUTION DE TOUS LES MAUX

      Pour nous, la politique « macroniste », si on peut rigoureusement la cerner, ne peut que conduire à un échec, puisqu'elle s'écarte considérablement des règles permettant une vraie croissance. Elle vise des réformes sans attaquer le mal à la racine, puisqu'elle reste prisonnière d'une idéologie « fonctionnariste », « bancariste », européiste et fiscale, dans la lignée traditionnelle du système. Plus encore, elle est profondément inégalitaire, ploutocratique, en confère la baisse de l'impôt sur les sociétés et la flat tax réservée aux revenus du capital. Elle crée une société de castes dans laquelle plus on est riche, plus il est facile de le devenir davantage. Pour nous, le financement des retraites, l'endettement public, le chômage... se résoudront par une politique de forte croissance économique qu'est incapable de susciter le logiciel économique du « président des riches ».

  • III. RÉDUCTION DES INÉGALITES ET SOLIDARITÉ

    • I. RÉDUIRE LES INÉGALITÉS EN APPLIQUANT LES VRAIS PRINCIPES DU CAPITALISME

      On présente souvent le libéralisme économique comme un système certes efficace, mais qui conduit inévitablement à creuser les inégalités, jusqu’à créer une société duale, avec les riches d’un côté et les pauvres de l’autre. On répète également, et à raison, qu’une poignée de milliardaires possède autant de richesses que des millions et des millions de personnes et que sa fortune ne cesse d’augmenter dans des proportions sans commune mesure avec la croissance du PIB.

      En fait, si on applique les vraies lois de l’économie de marché – et non les règles dévoyées du pseudo-capitalisme « moderne » –, on peut dire que de telles inégalités, non souhaitables pour la cohésion du genre humain, ne sont pas une fatalité. Elles sont la conséquence d’un système qui favorise les plus riches, au détriment de l’ensemble de la population. On peut dire que, dans ce système, plus on est riche, plus il est facile de l’être toujours plus.

      En fait, la résorption des inégalités ne passe pas par une intervention de l’État, mais par des mécanismes purs de marché. Dans une vraie économie de marché, plus on est riche, plus il est difficile de le devenir davantage. Les inégalités actuelles proviennent essentiellement d’un système politico-financier favorisant la création d’une super-élite économique, qui, si on la laissait faire, finirait par posséder l’ensemble des moyens de production de la planète et par mettre les populations et les nations en esclavage.

      Nous allons présenter les règles, paradoxalement extrêmement libérales, qui permettraient de résorber ces inégalités et de les rendre acceptables par tous.

      I. LES INÉGALITÉS DE REVENUS SONT LE MOTEUR DE LA CROISSANCE

      Sans récompense du travail et du risque, et donc sans inégalités de revenus, il n’y aurait pas d’initiatives et pas de croissance économique. Les inégalités deviennent en revanche injustes lorsqu’elles reposent sur un système qui privilégie la rente et dans lequel certains acteurs sont sûrs de s’enrichir toujours plus sans prendre de risques.

      II. LES RÈGLES DE L’HARMONIE SOCIALE

      1/ LA SUPPRESSION DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE

      La politique monétaire est certainement le plus grand scandale de l’histoire économique. D’une part, en créant de la monnaie ex nihilo, le banquier central vole l’épargnant, en le privant d’une rémunération de marché. Or, si ce scandale touche énormément les petits épargnants, il est, au contraire, mis à profit par les financiers, via la technique de l’effet de levier financier.

      Pour comprendre en quoi la politique monétaire contribue aux inégalités, prenons l’exemple de Jean, qui hérite d’un million d’euros et souhaite investir dans l’immobilier. Il se fait contacter par une banque d’affaires, qui lui propose de placer son argent à 5 % et d’emprunter à 3 %. Ainsi, il met 2 % dans sa poche, contre une rémunération octroyée aux banquiers d’affaires, qui reste dérisoire par rapport aux gains enregistrés : c’est l’effet de levier financier. À cela s’ajoute un levier fiscal, puisque Jean pourra déduire les intérêts d’emprunt de son investissement et réduire son imposition. Cette possibilité, pour la banque, de prêter à 3 % tout en rémunérant un placement à 5 % est permise par la pratique des taux d’intérêt négatifs, par laquelle la Banque centrale paie ni plus ni moins ses emprunteurs – les banques commerciales – pour prêter. À l’arrivée, Jean et sa banque se sont enrichis tous les deux.

      Prenons maintenant l’exemple de Céline, qui est de condition modeste et qui souhaite acheter sa résidence principale. Au vu de son patrimoine, elle ne sera pas éligible au taux préférentiel de la banque d’affaires – que nous avons fixé théoriquement à 3 % ici. Elle aura ce que les banques appellent un « taux d’agence », c’est-à-dire un taux pour les clients ne dépassant pas un certain seuil de patrimoine. Elle paiera donc, pour son petit appartement, un taux de 5 % et sera rémunérée, sur son épargne, à un taux inférieur à celui proposé par la banque d’affaires – par exemple 2 %. Par ailleurs, comme il s’agit de sa résidence principale, elle ne sera pas éligible à la déduction des intérêts de son revenu.

      Comment voulons-nous que le système fonctionne et qu’il n’y ait pas, dans nos pays dits « démocratiques », une révolte ?

      - LA POLITIQUE MONETAIRE ET L'APPARITION D’UNE ÉCONOMIE DE PRÉDATION ET DE CONCENTRATION

      Des possibilités de s’enrichir en spéculant sur l’achat-revente des actifs existants sans apporter la moindre valeur ajoutée au système apparaissent. Plus encore, les plus riches peuvent se permettre de garantir leurs emprunts par leurs actifs existants et d’emprunter à des taux très bas, ce qui favorise la concentration du capital productif.

      - L’ÉCONOMIE DE CERCLE OU LA PYRAMIDE A LA PONZI

      La baisse dirigiste des taux d’intérêts crée des opportunités d’investissements, en quantité et en qualité, devenus artificiellement rentables. Il s’ensuit que les projets qui étaient de toutes les façons rentables au prix naturel de marché, se voient concurrencer sur le marché des facteurs de production par des entreprises zoombies, ce qui limite l’impact de leur plus-value liée à la politique monétaire.

      En effet, l’augmentation du taux d’intérêt dans le temps permet de prendre en compte la décroissance de la productivité marginale du capital : une baisse des taux favorisent des investissements épuisés en terme de rentabilité et ce sont soient les bons investissements qui remboursent les mauvais dans les entreprises en bonne santé – ce qui implique donc une augmentation du coût moyen du taux d’intérêt finalement payé pour l’ensemble des investissements – soit des faillites d’entreprises qui occasionnent des pertes réelles pour des entreprises partenaires adaptées au marché. De plus, la diminution des taux d’intérêts de placement n’a pas été compensée pour les entreprises disposant de marges d’autofinancement.

      On arrive à la situation où le trop plein de création monétaire initial a permis l’existence d’investissements mathématiquement non remboursables, ce qui entraîne une crise… à laquelle on va répondre par une nouvelle baisse des taux, les finances publiques servant de variable d’ajustement !

      Il s’ensuit que l’économie s’enfonce dans une politique des taux bas et détruit des richesses. De plus, on remarquera que la part du système bancaire et/ou financier dans la valeur ajoutée ne cesse d’augmenter : or, tous les revenus sont relatifs. 

      – LA POLITIQUE MONETAIRE OU L'EUTHANASIE DES PETITS EPARGNANTS 

      Une politique monétaire expansive provoque la baisse des intérêts de placements de type Livret A ou Plan d’Épargne Logement. Or, ces placements, bénéficiant d’une facilité de liquidation très souple et à coût nul sont, en part relative, priorisés par les petits épargnants. En revanche, les personnes disposant d’une épargne plus abondante vont pouvoir se permettre d’investir sur des placements à long terme, beaucoup moins souples et beaucoup plus coûteux en matière de liquidation, mais beaucoup mieux rémunérés.

      2/ LA SUPPRESSION DES NICHES FISCALES

      Les niches fiscales profitent surtout aux plus hauts revenus et surtout aux personnes les mieux conseillées et informées. Elles heurtent le principe de proportionnalité, d’universalité et d’égalité devant l’impôt. On peut prendre l’exemple des mécanismes d’incitation fiscale à l’épargne, dont les intérêts sont défiscalisés au bout d’une certaine durée de détention. L’épargnant s’engage à immobiliser son capital contre un taux d’intérêt plus important que pour une épargne liquide à court terme – ce qui est normal dans une économie de marché, c’est le prix du temps – et est défiscalisé sur les intérêts générés par ce capital au bout d’une certaine période. Ce mécanisme s’oppose à la fiscalité proportionnelle et universelle, parce qu’il permet à des contribuables capables d’immobiliser une épargne pendant un certain temps d’échapper en partie à l’impôt. Il creuse les inégalités, puisque, plus on est riche, plus il est facile de le devenir. De même, les investissements immobiliers défiscalisant offrent la possibilité de réduire son imposition… contre un bien. Ainsi, il faut supprimer tous ces systèmes et permettre simplement au marché de jouer son rôle.

      S’agissant de l’immobilier, on doit penser qu’un propriétaire ne parvenant pas à évincer son locataire à cause d’une législation trop protectrice devrait pouvoir se retourner contre l’État. En droit administratif, l’arrêt Couitéas, en 1923, a permis d’engager la responsabilité de l’État, parce que la personne en question, reconnue propriétaire d’un ensemble de terrains en Tunisie, n’avait pas obtenu le concours de la force publique pour conduire à l’expulsion des occupants. De même, pour résoudre le problème du logement en France, on connaît la solution : permettre à l’investisseur de pouvoir faire ses calculs de rentabilité sans être la proie d’un aléa moral ou financier de son locataire défaillant.

      3/ UNE FISCALITÉ SIMPLE, CLAIRE, PROPORTIONNELLE ET UNIVERSELLE

      Comme nous l’avons déjà indiqué, une fiscalité simple et claire est aussi source d’égalité, car elle ne favorise plus les contribuables les mieux informés.

      4/ LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE

      Les inégalités proviennent essentiellement du fait que les revenus du capital augmentent plus vite que les revenus du travail. Or, dans un pays en croissance, il y a deux effets qui parviennent à résorber les inégalités. Il faut, au capitaliste, pour faire fructifier son capital, une main-d’œuvre dont les revenus augmentent relativement plus vite – via la croissance et les négociations salariales qui s’ensuivent – que les revenus de son capital. Par ailleurs, la croissance économique favorise une abondante épargne, qui entraîne une modération des loyers de l’argent placé, d’autant plus que le capital investi rapporte relativement moins.

    • II. UNE NOUVELLE POLITIQUE DE SOLIDARITÉ

      Réconcilier les Français avec la solidarité en valorisant le travail et le mérite, tout en protégeant les plus fragiles.

      I. LUTTER CONTRE L’ASSISTANAT

      Les idées de solidarité, d'altruisme, de générosité et de sacrifice pour autrui sont des valeurs qui nous guident dans notre vie de tous les jours : nous dirions même que, sans être porté par elles, on ne devrait pas faire de politique. Nous considérons que les socialistes n'ont pas de leçon à nous donner en cette matière et qu'ils n'ont pas, selon la célèbre formule entrée dans l'histoire de la politique française, le « monopole du cœur ».

      Bien au contraire, nous pensons que la politique socialiste, que nous assimilons à de l'assistanat, est d'un cynisme désespérant : elle consiste à enfermer les personnes dans leurs difficultés, plutôt que de chercher à les amener vers l’autonomie. Nous entendons proposer un autre avenir à la jeunesse que les minima sociaux et/ou les petits trafics pour « s’en sortir ».

      Nous croyons aux valeurs du travail, de l'effort, du mérite et du courage. Pour nous, la France s’est enfermée dans une logique de l’assistanat, du dénigrement du travail et parfois même du culte des loisirs et de la paresse. Il est vital que notre pays, surendetté, se (re)mette au travail, afin d’éviter une crise économique et sociale digne d’une insurrection révolutionnaire.

      Nous défendons une certaine vision de la justice sociale, qui comprend et implique une solidarité nationale généreuse envers ceux qui méritent d’être aidés et une sanction exemplaire pour ceux qui profitent du système, en vivant sur le dos du contribuable français sans faire le moindre effort, alors qu’ils ont la capacité de travailler. Nous n’acceptons plus que des « smicards », qui se lèvent tous les matins pour un salaire de subsistance, voient leurs voisins de palier parfois vivre mieux qu’eux, via le bénéfice de diverses allocations sociales.

      De nombreux Français considèrent en effet que ce sont toujours les mêmes qui font les efforts et qu'il n'y a pas de droit sans devoir correspondant. Pour ces diverses raisons, nous voulons instaurer un contrat donnant-donnant et gagnant-gagnant entre les Français et les divers organismes sociaux : les aides seront subordonnées pour les personnes désœuvrées et en capacité de réaliser quelques heures de service d'intérêt général.

      Nous pensons notamment à l’organisation d’« opérations ville propre », pour lesquelles des jeunes en capacité de travailler, et qui n'ont ni emploi ni formation en cours, seront convoqués. En cas d'absences non justifiées ou de comportements non coopératifs, la personne pourra se voir diminuer ou retirer ses aides sociales. À notre sens, trop de personnes ont le sentiment que les collectivités publiques sont des guichets où il suffit de demander pour recevoir, sans comprendre que l'argent « ne pousse pas sur les arbres » et qu'il faut un travail de leurs concitoyens pour produire ces richesses.

      Nous voulons réapprendre à certaines personnes qui, parfois, n'ont jamais vu leurs parents travailler à se lever à l'heure, à être sérieuses, à être polies, afin de les préparer à une (ré)insertion professionnelle. Nous ferons de la France une vitrine de la lutte contre l'assistanat et du matraquage fiscal des gens qui travaillent et qui éprouvent un sentiment légitime d'injustice.

      II. LA CRÉATION DE MAISONS DE LA RÉINSERTION SOCIALE POUR LES SANS-ABRI DANS LES GRANDES MÉTROPOLES URBAINES

      Autant il est nécessaire d’être sévère avec ceux qui vivent aux crochets de la société, autant nous sommes prêt à tendre la main à ceux auxquels la vie n'a pas fait de cadeaux. La cause des sans-abri est l’un de nos engagements prioritaires de campagne. Il s'agit de permettre aux personnes les plus fragiles de reprendre espoir.

      Même s'il existe déjà des centres d'aide et d'hébergement, les personnes concernées nous confient souvent qu'elles ont peur de s'y rendre, pour des raisons liées à la sécurité de leur propre personne et/ou du peu de biens qu'elles possèdent. Il s'agit de créer ou de rénover des locaux permettant d'accueillir ces personnes – notamment en période de grand froid –, avec des petites chambres individuelles assorties d'une petite salle de bains.

      L'idée est également d'organiser un partenariat avec les associations d'aide alimentaire, pour leur offrir un repas. Dans cette maison, il y aura également la présence d'un juriste des droits et d'une assistante sociale : certaines personnes sont en effet tellement désocialisées qu'elles ne savent même pas que le RSA existe. Par ailleurs seront proposés, à ces personnes, des stages immersifs de retour à l'emploi : pas besoin de qualifications pour exercer des petites missions d'intérêt général.

      III. LA RÉFORME DES ALLOCATIONS SOCIALES

      Dans notre logique générale, nous créerons ou garderons trois allocations sociales que nous estimons nécessaires à la justice et à la cohésion sociale :

      - le revenu de solidarité active, qui sera remplacé par le revenu minimum de dignité, un revenu pour les personnes âgées d’au moins 18 ans et ne justifiant d’aucun revenu ;

      - une allocation adulte handicapé, qui sera revue à la hausse, avec la possibilité d’effectuer un travail à temps partiel sans perte de revenus ;

      - les allocations familiales, qui seront revues à la hausse et proportionnelles, dès la première naissance.

    • III. POLITIQUE DE LA VILLE ET DE LA RURALITÉ

      I. LA POLITIQUE DE LA VILLE

      Les différentes politiques engagées depuis des décennies n’ont pas permis d’endiguer les problèmes endémiques des grandes villes françaises. Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), le taux de chômage est toujours deux fois et demi supérieur à la moyenne nationale, 75 % de la population n'est pas diplômée, l’insécurité est beaucoup plus forte que dans les autres quartiers, les logements sont souvent surpeuplés et dégradés.

      Notre première priorité sera de modifier la Loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) en abaissant le seuil de logement social et de mettre en place un plafond au-delà duquel une sanction financière sera appliquée aux communes. Par ailleurs, il faut mettre en place des contraintes sur les bailleurs sociaux, afin d’augmenter la diversité de l’offre de logements. Le but général de cette politique est de lutter contre la ghettoïsation, en menant une politique favorable à la mixité sociale.

      Concernant les conditions d’accession au logement social, il nous semble important de restaurer l'équilibre entre droits et devoirs : présenter un casier judiciaire vierge pour toute demande de logement, interdire le paiement des loyers en espèces, assouplir les conditions d’expulsion des locataires, radier des listes de demande de logement après deux refus successifs non motivés, mettre fin au bail à vie dans les logements sociaux, rendre prioritaires les nationaux en matière de demande.

      Il nous semble également judicieux de favoriser l'accès à la propriété des locataires de HLM, en expérimentant la mise en vente par les bailleurs sociaux de 5 % des logements sociaux chaque année, via les conventions d’utilité sociale signées entre l’État et les bailleurs sociaux. 

      II. POLITIQUE EN FAVEUR DE LA RURALITÉ ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

      Notre engagement est simple : zéro fermeture de classe d’école, de bureau de poste, de petite ligne ferroviaire dans les territoires ruraux ; lutte contre la désertification médicale et l'acharnement contre les automobilistes. 

    • IV. SYNTHÈSE DE NOS PROPOSITIONS EN MATIÈRE DE REVALORISATION DU TRAVAIL ET DE RÉDUCTION DES INÉGALITES INJUSTES

      1. Supprimer tout rôle de la Banque centrale dans l’économie, afin de ne pas fausser le marché de l’argent via une manipulation artificielle des taux d’intérêt et permettre aux personnes les plus riches de s'enrichir via un simple effet de levier financier.

      2. Augmenter les allocations familiales et consacrer le principe de proportionnalité de ces allocations (« la même somme par enfant dès le premier enfant »).

      3. Revaloriser l’AAH, tout en permettant la possibilité de reprendre un travail à temps partiel payé en dessous du SMIC sans perte ou baisse de l’allocation.

      4. Créer le revenu minimum de dignité, en remplacement de l’actuel RSA, pour tous les Français âgés d’au moins 18 ans ne justifiant d’aucun revenu.

      5. Imposer quelques heures de travail d’intérêt général et de retour immersif à l’emploi pour les allocataires du RMD qui ne justifient d’aucune formation en cours.

      6. Mettre en place un crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt pour l’achat de sa résidence principale.

      7. Créer des maisons de la réinsertion sociale pour les sans-abri dans les grandes métropoles urbaines.

      8. Élargir le numerus clausus dans les facultés de médecine et encourager les installations de médecins en zone rurale.

      9. Instaurer une garantie universelle de l’État pendant six mois pour les loyers impayés, avec la possibilité d’exercer une action récursoire si le locataire est de mauvaise foi et a organisé son insolvabilité.

      10. Assouplir les règles visant à l’expulsion des locataires défaillants, avec un délai d’expulsion plafond ramené à six mois.

      11. Garantir l’équité d’accès aux services publics dans toutes les communes (éducation, transport, santé, numérique).

      12. Descendre le plafond des pénalités bancaires.

      13. Restaurer le pouvoir des maires en matière d’urbanisme.

      14. Conditionner le versement des crédits de la politique de la ville à un véritable renouvellement urbain consistant à démolir les tours des quartiers les plus vétustes et les plus criminogènes et à améliorer l’équipement public (crèches, équipements sportifs, centres de vacances et de loisirs...).

      15. Améliorer l’équité et l’efficacité de l’indemnisation chômage, en introduisant une dose de dégressivité, pour inciter à la reprise d’un emploi et à la mobilité géographique et professionnelle. 

  • IV. RESTAURATION de L'ORDRE ET de LA JUSTICE

    • 1ER LEVIER DE LUTTE CONTRE LA DÉLINQUANCE : LA CULTURE DU RESPECT D'AUTRUI

      Pour nous, les sociétés occidentales,  dites « modernes », sont fortement imprégnées par le relativisme, cette idéologie selon laquelle il n'existe pas de vérités en matière morale, mais seulement des points de vue différents, cohérents et tous respectables sur la manière de penser et de se comporter. Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche (1844-1898) écrivait qu'on ne mesurait pas encore les conséquences de la déchristianisation du monde, alors que la religion chrétienne était la source principale de l'idéal moral européen et qu'elle posait l'exigence morale de l'amour d'autrui. On peut faire remarquer que l'on retrouve cette exigence morale du respect d'autrui dans d'autres religions, mais aussi dans la philosophie des Lumières : « Quand chacun fait ce qui lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d'autres, et cela ne s'appelle pas un État libre », écrivait Rousseau. 

      Plus encore, des courants de pensée s'autoproclamant « de sciences humaines »  ont relativisé, voire nié des notions philosophiques qui structuraient nos comportements – le libre arbitre, la conscience, la responsabilité individuelle –, pour leur substituer une approche désespérante selon laquelle l'homme serait un être soumis fatalement à une multitude de déterminismes sociaux et psychiques et sur lesquels il n'a aucune prise. Ces approches de l'homme ont participé à diffuser une culture de l'indulgence et de l'excuse à l'égard des plus odieux criminels. Ainsi, nous refusons d'entendre, par exemple, que la pauvreté conduit mécaniquement au vol, quand il existe une multitude de familles économiquement modestes qui mettent un point d'honneur à élever leurs enfants dans le respect de la propriété d'autrui.

      Pour nous, ces représentations ont été la source d'une religion de la tolérance et de l'irresponsabilité morale dans laquelle il est d'abord devenu ringard de juger – il faudrait chercher à tout « comprendre » –, puis finalement « interdit d'interdire ». Cette perte d'autorité a conduit, en effet, à une culture de la permissivité et de la déculpabilisation dans laquelle le « tout est permis » s'est paradoxalement érigé en norme et qui explique largement la montée des incivilités et des violences. 

      Pour nous, ce qui a été fait peut se défaire, rien n'est fatal : il faut simplement que nos générations se réconcilient avec l'idée de vérité morale, de bien en soi, de justice, d'idéal comportemental, de responsabilité. Cette culture de la résistance doit être véhiculée, en premier lieu, par les parents, qui ont des devoirs vis-à-vis de leurs enfants et de la société et qui ne doivent plus se dérober à leur mission d'éducation en laissant faire tout et n'importe quoi. Pour nous, ils sont responsables moralement et légalement de leurs enfants et on ne peut pas demander à l'école de la République et à la justice de faire des miracles, quand les bases de l'éducation, de la politesse, du respect d'autrui et du savoir-vivre ne sont plus enseignées dès le plus jeune âge. Il est ainsi urgent de lutter contre le phénomène de « démission parentale » : nos enfants, pour s'épanouir et devenir des adultes autonomes, ont besoin de repères,et, si la loi est là pour parer à cette croyance qu'il n'existe pas de vérité en matière morale, elle ne remplacera jamais la nécessité de constituer une société d'hommes libres qui, de manière spontanée et autonome, considèrent le respect d'autrui comme une valeur fondamentale. 

       

    • 2E LEVIER DE LUTTE CONTRE LA DÉLINQUANCE : LA RÉPRESSION

      Outre la nécessité d'attaquer le mal à sa racine, en revenant aux valeurs fondatrices de l'idée même de civilisation, notre philosophie générale en matière de lutte contre la délinquance est la SÉVÉRITÉ, notamment à l'égard des infractions les plus graves. Notre société ne doit plus douter de son droit légitime de punir et de mettre au pas celles et ceux qui violent notre pacte social en s'écartant de ses normes fondamentales : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas être violent... Il appartient pleinement à l'État de prendre ses responsabilités et d'envoyer un signe fort aux délinquants, en refusant le laxisme et en appliquant la loi sans trembler. 

      Nous souhaitons d'abord recentrer le système pénal sur la protection des victimes, avant de penser à la réinsertion des délinquants, sur lesquels « on a trop pleuré ». Nous voulons aussi sortir de cette culture de l'inversion des rôles, dans laquelle on nuance la responsabilité du coupable et dans laquelle on finit par culpabiliser les victimes : une jeune femme, en minijupe, violée, aurait ainsi « tenté le diable » ; il serait encore irresponsable de « sortir dans certains quartiers à partir d'une certaine heure » ou de ne pas bunkériser sa résidence secondaire, pour reprendre certaines « analyses » largement répandues dans nos sociétés « modernes ». 

      Nous militons, enfin, pour une restauration de l'autorité de l'État et du respect des hommes et des femmes qui l'incarnent, sans pour autant cautionner les violences policières qui doivent être, elles aussi, sanctionnées avec exemplarité. Oui, nous avons besoin de policiers et de juges, car nous voulons une société dans laquelle le droit prévaut sur la force, mais il faut bien une force, à la fois dissuasive et répressive, pour ne pas sombrer dans l'anarchie et la culture du règlement de comptes.

    •   

      Nous améliorerons la formation humaine des policiers et des juges, en insérant, dans le Code pénal, une clause de conscience qui leur permette légalement de ne pas appliquer « bêtement » la loi, afin de prévenir l’abus d’autorité ou le zèle procédural. Nous en finirons avec les primes octroyées aux policiers et aux gendarmes en fonction du nombre de procès-verbaux adressés, tout en compensant cette perte de revenu par une augmentation salariale.

    • IV. NOS PRINCIPALES PROPOSITIONS

      1- Augmenter le nombre de places dans les prisons, afin de renforcer la crédibilité de la police et de la justice. 

      2- Renforcer les moyens et les effectifs des forces de police et de gendarmerie.

      3- Durcir les lois pénales, notamment à l'égard des multirécidivistes qui narguent la République.

      4- Abaisser la majorité pénale à 16 ans.

      5- Renforcer les sanctions pour les parents des mineurs délinquants. 

      6- Rétablir la double peine, en expulsant les délinquants étrangers à leur sortie de prison.

      7- Simplifier la procédure pénale : la loi doit protéger les victimes et les innocents, pas les coupables.

      8- En finir avec les primes au rendement pour les policiers et les gendarmes.

      9- Consacrer une clause de conscience renforcée pour les policiers et les gendarmes.

  • V. COMBAT CONTRE L'IMMIGRATION ET L'ISLAMISME

    • I. RÉCONCILIER LES FRANÇAIS AVEC L'IMMIGRATION ET SA NÉCESSAIRE MAÎTRISE

      L’immigration est un enjeu politique fondamental. Si, comme le disait Ernest Renan, c’est la volonté de vivre ensemble qui constitue la nation, les Français ont le droit de dire avec qui ils veulent vivre demain, sur quelle base contractuelle, sur quelles valeurs. C’est une « folie gauchiste » de ne pas vouloir parler d’immigration.

      Cette attitude exacerbe paradoxalement le racisme, mais aussi le rejet des hommes politiques, accusés de vivre dans une tour d’ivoire, tout en incitant des mouvements politiques dits « progressistes » à une démagogie islamo-complaisante, une xénophilie démesurée, certains affichant fièrement leur haine de la France, de sa culture et de son histoire.

      Ainsi, les Français ne supportent plus le discours dit « angélique » de certains hommes politiques sur cette question : l’immigration serait une « chance pour la France », le « signe de l’attractivité du pays ». Non pas que ces jugements soient totalement faux – la France doit beaucoup aux immigrés que nous sommes ; dans un certain sens, tous –, mais ils sont tout aussi excessifs et extrémistes que ceux qui font des immigrés la source de tous les maux du pays.

      Par conséquent, la volonté de devenir Français suppose des efforts d’intégration et même d’assimilation : apprendre l’une des langues les plus difficiles du monde, comprendre notre culture, s’approprier notre histoire, nos mœurs, nos coutumes, nos lois, nos valeurs… Les étrangers que nous accueillons doivent être bien conscients que, quand on arrive dans un pays étranger, on doit d’abord commencer par faire ses preuves avant d’être accepté par la communauté nationale. La France n’est pas un guichet où on distribue des droits sans les devoirs qui vont avec.

      Les Français, dans leur grande majorité, ne sont pas racistes : ils demandent simplement que ceux qui veulent intégrer la maison respectent et aiment ses occupants historiques. Nous refusons le communautarisme qui sévit dans certains quartiers : nous voulons une France dans laquelle les hommes constituent certes des individus différents, mais unis dans des valeurs communes, ce qui implique qu’ils puissent au moins se parler et se dire bonjour.

      Cette volonté suppose, en effet, une adhésion sincère à un panel de valeurs : nous sommes, par exemple, dans un pays où l’égalité en dignité et en droit entre les hommes et les femmes est une valeur fondamentale et incompatible avec l’islamisme radical. Nous n’acceptons pas, en conséquence, les opinions tendant à nier cette vérité morale et considérons qu’il existe des situations dans lesquelles l’intolérance conduit justement à la tolérance.

      Aussi, nous n’avons pas à nous adapter aux personnes que nous accueillons : c’est à elles de le faire. On peut malgré tout être patient, tolérant, mais ce comportement doit avoir des limites. Le respect des lois de la République ne se négocie pas. On peut être indulgent, compréhensif, mais ferme. Nous rappelons que, de 2016 à 2020, le nombre de personnes de confession musulmane de moins de 25 ans considérant la charia au-dessus des lois de la République est passé de 47 % à 57 %, selon un sondage IFOP.

    • II. PROPOSITIONS SUR LA POLITIQUE MIGRATOIRE DE LA FRANCE

      1/ Proposer un moratoire sur l'immigration de peuplement pendant au moins la durée d'un mandat présidentiel, en restreignant considérablement les titres de séjour octroyés sur notre territoire. Nous souhaitons durcir les conditions d'octroi des titres, en nous focalisant, en priorité, sur les exilés politiques, la main-d'œuvre étrangère aux qualifications spécifiques (interprètes, commerciaux à l'exportation...) et les étudiants, au nom du rayonnement culturel et intellectuel de la France et de l'aide au développement. L'objectif est de plafonner la délivrance des titres de séjour à environ 50 000 personnes, contre plus de 250 000 aujourd'hui. 

      2/ Demander la non-régularisation et l'expulsion sytématique des étrangers condamnés pour un crime ou un délit sur notre territoire, ainsi que de ceux entrés illégalement sur notre sol. On ne doit pas pouvoir intégrer la famille en commençant par violer sa loi, et nul ne doit pouvoir tirer avantage d'une action portant atteinte à notre souveraineté nationale en matière d'accueil des étrangers.

      3/ Réformer l'aide médicale d'État, en restreignant son accès aux soins d'urgence et aux maladies contagieuses.

      4/ Suspendre les aides sociales à une durée de résidence minimale sur le territoire et à une durée minimale de travail.

      5/ Durcir les conditions d'octroi de la nationalité française.

      6/ Sortir de l'espace Schengen et recréer et/ou renforcer une véritable police des frontières.

  • VI. CITOYENNETÉ ET DÉMOCRATIE

    • POUR UN SURSAUT CIVIQUE ET PATRIOTIQUE

      En patriote, nous ne pouvons nous empêcher de penser aux combats héroïques de nos aïeux pour nous laisser la France en héritage. Notre démocratie, nos droits fondamentaux, notre système social, notre relative prospérité actuelle, notre souveraineté nationale – entre autres – sont le fruit d'un long combat politique. Il est de notre devoir le plus sacré de respecter la mémoire de ceux qui ont parfois perdu la vie pour ces idéaux, en pérennisant la France que nous aimons.

      Cette exigence passe d'abord par la restauration d'une conscience civique. Pour nous, le vote est un acte de conscience, et non un acte de pur intérêt. Un citoyen n'est pas un consommateur : il doit avoir une conception de l'intérêt général, une vision du juste et de l'injuste qui l'amène à ne pas penser qu'à sa situation personnelle.

      Plus encore, un citoyen doit regarder le dessous des cartes, la réalité qui émerge des discours politiques, il doit faire preuve de discernement : certains partis politiques revendiquent la mission de défendre certains intérêts catégoriels, quand leurs discours et décisions engendrent les conséquences inverses. Pour nous, il existe des mesures présentées comme des avantages sociaux, mais qui n'en sont en réalité pas. Que penser d'un Code du travail, censé protéger les salariés, qui conduit des millions de Français au chômage ? Que penser d'un Code général des impôts, censé réparer les injustices sociales, qui condamne la France à des croissances faibles ? Que penser d'une politique de réduction du temps de travail, une nouvelle fois présentée comme une chance pour les salariés, qui conduit en réalité à un tassement des salaires par le bas ?

      Cette exigence passe ensuite par l'honnêteté et la sincérité de nos élus. Notre monde politique manque aujourd'hui d'hommes et de femmes qui ont le courage de leurs convictions. Nous rappelons que la majorité des grands révolutionnaires de 1789 ont perdu leur tête, quand nous ne risquons que de perdre des élections. La crise de la démocratie est le résultat d'une perte de confiance en la parole publique : depuis des décennies, trop de promesses n'ont pas été tenues, et les hommes politiques passent aujourd'hui parfois pour des hommes peu fréquentables. Ainsi, les élections doivent être le rendez-vous par excellence des choix de société : ce n'est pas à la rue de gouverner la France. Plus encore, elles doivent être l'occasion, pour le peuple, de contrôler et d'éventuellement sanctionner la gestion de ses représentants : c'est l'essence même de la démocratie. Pour ce faire, il est nécessaire de sanctifier la parole publique : les candidats aux élections doivent être transparents sur leurs intentions réelles et ne pas verser dans une stratégie électorale, pleine de démagogie et de mensonge, et qui conduit inévitablement au blocage et à la crise de la démocratie représentative sur le moyen terme. Un grand homme politique, comme l'était le général De Gaulle, doit préférer perdre les élections dignement que remporter la victoire en trichant avec son peuple. Il doit encore savoir prendre le risque de se fâcher avec les électeurs s'il estime que l'intérêt de la nation est en jeu. Pour nous, les hommes politiques qui ne voient que leurs intérêts de court terme seront jugés par l'histoire, comme les généraux de mai 1940 ou les signataires de l'accord de Munich. Pour nous encore, un bon homme politique doit œuvrer pour son pays comme un bon père : son discours n'est pas toujours compris et agréable à entendre sur le coup, mais il est préparateur d'un bon avenir possible. 

  • VII. ÉCOLOGIE ET SOUVERAINETÉ ÉNERGÉTIQUE

    • FAIRE UN EFFORT EN MATIÈRE D'ENVIRONNEMENT SANS TOMBER DANS L'ALARMISME ET LE CATASTROPHISME

      I. L'URGENCE ÉCOLOGIQUE EN QUESTION

      Sans tomber totalement dans le climato-scepticisme et la défiance à l'égard de toute politique visant à protéger notre environnement et les animaux, nous défendons une approche humaniste et même anthropocentriste de l'écologie. Pour nous, la nature est au service de l'homme, et une bonne politique doit viser à protéger l'environnement et les animaux, parce que la qualité de vie et la dignité de l'homme l'exigent. Nous ne voulons pas tomber dans les aberrations de l'écologie « profonde », selon laquelle la nature et les animaux ont des droits intrinsèques, c'est-à-dire indépendants de l'existence d'une société humaine.

      Par ailleurs, nous nous méfions des analyses algorythmiques visant à prévoir l'avenir. On annonce ainsi que, d'ici la fin du siècle, la température moyenne devrait augmenter de 2,5 à 5,8 degrés, et le niveau de la mer, de 30 centimètres à 1 mètre, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), ou encore que le pétrole, qui fournit aujourd'hui 40 % de l'énergie mondiale, devrait atteindre son pic de production d'ici 2030. Pour nous, ces prévisions basées sur des calculs articulant divers paramètres ne doivent pas, par expérience, être surestimés : au XIXe siècle, pour donner un exemple célèbre, des analystes avaient prédit que Manhattan ne se développerait jamais, parce qu'il n'y avait pas suffisamment de place pour garer les chevaux ! L'évolution de la nature n'obéissant pas à un processus de programmation déterministe – comme l'illustre la physique quantique –, nous pensons que nous devons rester prudent et ne pas bercer dans le catastrophisme ambiant. Les métérologues ne savent même pas prédire avec certitude le temps qu'il va faire dans une semaine, et on raconte que des « experts » sont capables de prévoir l'évolution du climat tel qu'il sera dans cent, voire mille ans ! Restons sérieux !

    • II. ATTENTION AU TOTALITARISME VERT !

      Défendant une conception stricte de la formule « la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres », nous mettons en garde sur une approche de l'écologie fondée sur la notion de « libertés collectives », telle qu'elle a déjà été avancée pour justifier la « dictature sanitaire » : nous dénonçons cette logique de culpabilisation visant à préparer le terrain à une remise en cause radicale de nos libertés au nom du « dieu environnement ». 

      Profondément humaniste, nous alertons sur les tentations homicidaires qui vont de pair avec l'écologie « profonde », selon laquelle l'homme serait, en définitive, l'animal le plus nuisible de la planète et selon laquelle il y aurait, finalement, « trop de monde sur terre ». Devra-t-on se résoudre, pourrait-on ajouter avec un brin d'ironie, à s'arrêter de respirer, pour ne pas dégager du gaz carbonique ?

    • III. LA FRANCE NE PEUT RÉGLER LE PROBLÈME ENVIRONNEMENTAL À ELLE SEULE

      L'Union européenne est aujourd'hui responsable de 10 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales ; les États-Unis, de 15 % ; la Chine, de 30 % ; et la France, de 1 %. Il est donc profondément absurde de faire croire à nos concitoyens que des politiques unilatérales visant à la transition écologique auront un effet significatif sur le climat. Tout au plus pouvons-nous convaincre le reste du monde d'adopter des mesures dans ce domaine, sans appliquer unilatéralement des contraintes zélées qui auront pour conséquences de réduire encore la compétitivité de nos entreprises et d'inciter aux délocalisations.

    • IV. AGIR MALGRÉ TOUT !

      Face au réchauffement climatique, nous devons miser sur un mode de production énergétique moins émissif, tout en sachant que notre énergie est déjà l'une des moins carbonées du monde.

      1. PARTICIPER À LA RÉDUCTION DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX

      Parce qu'ils obéissent plus à une idéologie qu'à leur raison, les mondialistes omettent systématiquement les émissions dues aux échanges internationaux. Il s'ensuit que les gouvernements successifs n'ont cessé de matraquer fiscalement les Français sur leurs modes de transport – il est bien connu que le « smicard » qui part travailler avec sa Mobylette commet un crime contre l'environnement ! –, sur leurs modes de chauffage et sur leurs bâtiments. Or, les émissions dues à l'importation ont été multipliées par deux depuis 1995 et dépassent aujourd'hui les émissions liées à l'activité purement interne au territoire. En plus de la logistique aérienne et maritime, qui est la première cause de pollution mondiale, les produits qui étaient manufacturés en France grâce à une énergie décarbonée sont aujourd'hui produits en Chine, pays qui utilise à 61 % le charbon, contre 0,3 % en France. Ainsi, avec la mondialisation, la production de gaz à effet de serre a été multipliée par cinq depuis 1995. Elle est aujourd'hui supérieure à celle de la France, sans qu'on puisse l'imputer au niveau de vie des ménages chinois.

      Par conséquent, pour nous, il faut en finir avec le mythe de la mondialisation heureuse, en comprenant que la croissance du PIB mondial n'est pas corrélée avec la croissance du volume des échanges : on est simplement en présence d'une guerre commerciale, dans laquelle chaque pays cherche à gagner des parts de marché pour s'enrichir au détriment des autres et en exportant son chômage. Il s'ensuit que l'application de la flat tax à nos importations, qui renchérira considérablement leurs coûts, participe à la réduction des échanges avec le reste du monde et à la relocalisation de notre économie, dans un but également environnemental.

      2. POURSUIVRE NOS EFFORTS DE DÉCARBONATION DU BÂTIMENT

      Afin de poursuivre nos efforts, il sera souhaitable, via une politique de subventions incitatives, de remplacer les chaudières à fioul par des pompes à chaleur, de continuer à développer les systèmes de chauffage biomasse et biogaz, d'installer en priorité des chauffe-eau et des plaques de cuisson électriques dans les logements et de rénover, enfin, les passoires énergétiques (catégories E, F et G).

      3. DÉCARBONER LES TRANSPORTS ET L'INDUSTRIE

      1. Développer le transport ferroviaire

      Le rail présente de nombreux avantages : d'un point de vue environnemental, au sens strict, il émet huit fois moins de particules nocives que la route, consomme six fois moins d'énergie et émet neuf fois moins de CO2. Plus encore, il permet de désengorger les routes, ce qui est positif tant pour l'activité économique – moins de pertes de temps liées aux bouchons – que pour la sécurité routière. En 2020, ce type de transport ne représentait cependant plus que 9 % du transport de marchandises en France, contre 18 % en 2003. Pour nous, suivant cette logique de réserver les subventions publiques à la lutte contre les externalités négatives, il devient urgent de diminuer le coût direct du transport ferroviaire en France, en augmentant les subventions allouées à la SNCF, en contrepartie d'une diminution des tarifs qu'elle pratique.

      2. Continuer à développer la voiture électrique

      3. Développer les biocarburants

      Nous proposons d'augmenter la part des biocarburants dans le transport routier et de développer une véritable filière française de production et de distribution pour le transport aérien. Nous soutiendrons également le développement du bioGNV (gaz naturel véhicules) à partir de biométhane.

      4. Développer l'hydrogène 

      Nous soutiendrons également le développement de l'hydrogène vert, qui ne rejette pas de CO2 et peut se stocker, en incitant notamment les constructeurs automobiles français à développer une offre, tout en construisant des stations de distribution.

      4. NE PAS COMPTER SUR LES ÉNERGIES DITES RENOUVELABLES

      Premièrement, si l'on a en tête le concept d'« énergie grise » – qui est la totalité de l'énergie utilisée durant tout le cycle de vie d'un produit –, on s'aperçoit qu'il faut parfois beaucoup de temps pour rendre positive, d'un point de vue environnemental, cette énergie présentée comme propre. Deuxièment, il faut prendre en compte le fonctionnement intermittent de cette énergie, ce qui nécessite un couplage avec une énergie flexible en matière d'arrêt et de redémarrage de centrales. Or, aujourd'hui, ces énergies dites renouvelables nécessitent un couplage avec des centrales utilisant des énergies fossiles, comme le gaz et le charbon. En outre, l'impact sur les paysages et la faune n'est souvent pas pris en compte par les défenseurs de ces énergies. Plus encore, lorsque l'énergie n'est pas consommée, l'opérateur est obligé de la racheter à un prix supérieur au prix du marché, la perte financière étant assumée par les Français. Enfin, le surdéveloppement de cette filière, au-delà de son bilan économique et énergétique décevant, induirait une perte de souveraineté énergétique au profit de l'Asie, où sont fabriqués près de 90 % des équipements éoliens ou photovoltaïques.

      5. MAINTENIR ET DÉVELOPPER LA FILIÈRE NUCLÉAIRE

      Nous refusons la fermeture des centrales nucléaires – tout en rappelant que la fermeture de quatorze réacteurs prévue par le gouvernement coûtera au moins 2,4 milliards d'euros par réacteur (4,4 millliards pour Fessenheim) – et souhaitons prolonger la durée de vie des réacteurs jusqu'à soixante ans, tout en engageant la construction de réacteurs EPR de nouvelle génération.

      6. MAINTENIR ET DÉVELOPPER LA FILIÈRE HYDRAULIQUE FRANÇAISE

      L'hydroélectricité est une énergie renouvelable à bas coût, non émettrice de gaz à effet de serre, qui représente 12 % de l'électricité en France. L'exploitation des barrages relève également d'autres intérêts stratégiques, comme l'irrigation des terres, la préservation du cadre naturel et le développement d'activités touristiques sur les barrages.

  • VIII. RETRAITES

    • I. PHILOSOPHIE GÉNÉRALE DU CANDIDAT EN MATIÈRE DE RÉFORME DE NOTRE SYSTÈME DE RETRAITE

      Une grande majorité de retraités ont été lésés par la hausse de la CSG et la désindexation des pensions de retraite en fonction de l'inflation. De manière globale, les Français – et plus généralement l'ensemble des peuples ayant mis en place un système de retraite basé sur le principe de solidarité entre les générations – sont constamment menacés d'un report de l'âge légal de départ à la retraite ou d'une décote de leurs droits, afin d'équilibrer les comptes sociaux. Ces propositions de réforme s'appuient sur le fait que la part des retraités dans la population globale augmente toujours et que les jeunes commencent de plus en plus tard leur vie professionnelle, pour des raisons liées à l'allongement de la durée des études, mais aussi à des difficultés d'insertion professionnelles pour certains d'entre eux.

      Pour nous, une société qui ne se donne plus les moyens de ses ambitions peut finir par se persuader qu'il est normal de diminuer ses ambitions en fonction de ses moyens. Or, il est à l'honneur d'un pays juste d'organiser un système de retraite basé sur la solidarité entre les générations, en permettant à ses seniors de faire valoir leurs droits à la retraite à un âge décent, le tout avec une pension digne de ce nom.

      Pour nous, le financement des retraites, la stabilisation de l'âge légal de départ à la retraite, le maintien du droit à la retraite anticipée pour les carrières longues et les métiers particulièrement pénibles – ensemble de mesures que nous défendons – supposent une politique de forte croissance, et non une logique de fatalité. Nous devons nous donner les moyens pour que « l'intendance » soit au service de nos valeurs, et non l'inverse.

    • II. NOS PROPOSITIONS

      1- Protéger le pouvoir d'achat des retraités, en refusant la baisse des pensions comme levier d'ajustement budgétaire, et ce, en favorisant une politique de forte croissance.

      2- Passer à un système de retraite universel par points fondé sur le principe « à cotisations égales, retraites égales », tout en modulant le principe, pour tenir compte de la pénibilité des tâches effectuées lors de la carrière professionnelle. Cela implique également la fin des régimes spéciaux de retraite et des modes différents de calcul entre le secteur public et le secteur privé.

      3- Supprimer l'âge légal de départ à la retraite et laisser ainsi la liberté aux Français de quitter la vie active quand ils le veulent, et ce, en toute transparence des conséquences financières de leur choix.

      4- Permettre, à partir de 65 ans, de cumuler le revenu minimum de dignité – en tout ou partie – et ses droits à la retraite, afin de porter le montant de retraite minimum à 1 000 euros par mois. 

      5- Garantir les pensions de réversion des veuves et des veufs.

  • IX. ÉDUCATION NATIONALE ET RECHERCHE

    • I. CONSTATS

      Le niveau scolaire des Français baisse par rapport aux pays les plus performants. Par ailleurs, les inégalités en matière de réussite scolaire sont toujours aussi fortes, ce qui va à l'encontre de la mobilité économique et sociale, une nécessité dans un pays basé sur les principes de liberté, de mérite, d'égalité et de justice.

      Plus encore, la dévalorisation de l'apprentissage, de l'enseignement technique et des métiers manuels est toujours aussi prégnante : les Français de 16-25 ans sont deux fois moins à se tourner vers cette filière d'insertion professionnelle qu'en Allemagne, ce qui engendre aujourd'hui des difficultés à trouver des professionnels qualifiés dans des métiers dits manuels, mais nécessitant bel et bien expérience et expertise (maçonnerie, électricité, plomberie, agriculture...).

      Enfin, l'école de la République concentre également des problèmes qui sont le reflet de la société dans laquelle elle évolue : insécurité, indiscipline, atteinte à la laïcité et manque de moyens pour assurer au mieux sa mission.

    • II. OBJECTIFS DE L'ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE

      Pour nous, l'école a plusieurs missions complémentaires et indissociables : elle doit inculquer, d'une part, le civisme et les règles de socialisation, cette dernière mission devant se faire en synergie avec les parents, qui sont responsables de leurs enfants. Elle doit également préparer à l'insertion professionnelle, source d'autonomie future, mais également être ambitieuse en matière de culture générale et de réflexion personnelle. Ce dernier objectif est un vecteur de démocratie et de liberté – « Un peuple ignorant est un peuple docile », disait Gambetta – et de richesse individuelle et collective : un être humain ne se définit pas seulement par son rôle économique dans la société, mais aussi par la richesse de sa culture et de sa réflexion, ce qui nécessite une formation ambitieuse dans des disciplines a priori peu pratiques (histoire, philosophie, arts...), mais qui ont une énorme importance pour l'épanouissement des futurs adultes que sont nos enfants.

    • III. NOS PROPOSITIONS

      1- Revaloriser le travail et l'effort de manière générale et urgente, par opposition à la tendance au « tout ludique » et au nivellement par le bas. Même si les professeurs doivent faire preuve de pédagogie, c'est aux élèves de s'adapter à un niveau d'exigence requis, et pas aux exigences de s'adapter au niveau de nos élèves.

      2- Durcir les conditions d'octroi des diplômes, via une politique de notation plus sévère, afin que la notion ne perde pas son sens.

      3- Assurer l'apprentissage des fondamentaux (lecture, écriture, mathématiques et éducation civique), et tout particulièrement l'assimilation et la compréhension de la langue française. Cela passe nécessairement par une augmentation des heures consacrées à ces fondamentaux. Il est urgent de permettre à tous les Français de mieux comprendre la logique de leur propre langue et d'enrichir leur vocabulaire dès le plus jeune âge.

      4- Privilégier la qualité des enseignements à la quantité d'informations, en favorisant, dès le plus jeune âge, l'esprit critique, l'autoformation, l'analyse de l'information, la curiosité et la soif d'apprendre. 

      5- Abaisser à 5 ans, au lieu de 6 ans, l'âge de la scolarisation obligatoire, pour donner plus de temps à l'apprentissage de la lecture et atténuer les inégalités liées aux milieux sociaux.

      6- Mettre en place, pour les élèves dont les parents le souhaitent, avec des enseignants volontaires et payés pour ce faire, voire des étudiants, une prérentrée permettant une remise à niveau en petits groupes. Conditionner le passage de certains élèves en classe supérieure à cette obligation.

      7- Enseigner la philosophie dès la classe de seconde.

      8- Améliorer le niveau pédagogique de nos enseignants, en favorisant un recrutement de profils pluridisciplinaires pour l'enseignement secondaire, dans le but d'apporter un décloisonnement des différentes disciplines. En ce qui concerne l'enseignement primaire, favoriser des profils d'enseignants empathiques capables de déceler le potentiel des enfants.

      9- Mieux accompagner les élèves en situation de handicap, par le recrutement de personnes mieux formées.

      10- Augmenter le nombre d'internats d'excellence qui accueillent des élèves méritants de milieu modeste.

      11- Rétablir, en collaboration avec les parents, l'autorité des enseignants, en réglant les problèmes graves de discipline et d'absentéisme qui règnent dans certains établissements. Nous proposons de responsabiliser les parents d'élèves perturbateurs, en leur faisant signer un contrat prévoyant des sanctions pouvant aller jusqu'à la suspension des allocations familiales. Plus encore, nous proposons la possibilité de faire accompagner les professeurs qui le demandent d'un surveillant en salle de classe.

      12- Améliorer l'orientation, en donnant aux proviseurs l'autonomie nécessaire dans l'embauche de leurs équipes, l'organisation de la vie de l'établissement et l'élaboration des projets de terrain. Plus encore, faire participer les acteurs économiques du territoire au conseil d'administration des lycées, afin d'améliorer l'information des élèves sur les besoins des entreprises.

      13- Revaloriser les métiers manuels et techniques

      A- Faire présider le conseil d'administration des lycées professionnels par des représentants de secteurs professionnels du territoire et mieux former les membres du conseil aux enjeux d'insertion professionnelle.

      B- Soutenir l'apprentissage en France, en permettant l'apprentissage dès 14 ans, tout en maintenant, dans les filières techniques, un niveau d'excellence permettant de revenir dans les filières généralistes si l'élève le souhaite. Le passage dans l'enseignement technique ne devra plus être vu comme un échec et/ou une voie de garage et devra donc, pour être validé, certifié par un examen d'entrée permettant de justifier d'un niveau suffisant dans les fondamentaux.

      C- Réaffirmer le rôle des régions, en leur octroyant, en synergie avec les entreprises locales, le pilotage de l'apprentissage, via des formations sur mesure.

      D- Créer un Ticket Restaurant pour les apprentis.

      E- Redéployer des moyens vers les lycées d'enseignement technique.

      14- Revaloriser l'université par rapport aux grandes écoles et leur accorder une autonomie totale leur permettant de gérer elles-mêmes leur budget et de se rapprocher du monde professionnel.

      15- Mieux former les enseignants, pour les aider à faire face aux atteintes à la laïcité.

      16- Donner à aimer la France, notamment par la transmission du récit national.

      17- Créer un parcours citoyen consistant en un véritable service à la nation d'au moins un semestre à partir de 16 ans, qui pourra se faire dans l'armée, la justice, des associations d'utilité publique ou des collectivités.

      18- Réaffirmer et revaloriser la liberté d'enseignement, en affectant un montant identique par enfant scolarisé à chaque établissement, qu'il soit public ou privé.

      19- Renforcer la sécurité dans les écoles et à leurs abords.

      20- Mettre fin aux fonctions des personnes qui, exerçant une activité dans un établissement scolaire, seraient en voie de radicalisation.

      21- Associer les élus locaux à l'élaboration de la carte scolaire et à la gestion des établissements, y compris en cas de fermeture de classe, et les inciter à expérimenter des politiques de plus grande mixité sociale.

      22- Proposer des contrats de mission à des enseignants, afin qu'ils s'engagent dans des zones géographiques prioritaires, en contrepartie d'une meilleure rémunération.

      23- Renforcer et compléter le crédit d’impôt recherche, afin d’aider les étudiants et les chercheurs à créer des entreprises innovantes.

      24- Amplifier le programme d’investissements d’avenir, pour mieux financer les meilleurs équipes et les projets les plus prometteurs.

  • X. POLITIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE

    • I. PROTÉGER ET GARANTIR NOS LIBERTÉS FACE À LADITE CRISE SANITAIRE

      A. LA MÉDECINE EST-ELLE UNE SCIENCE ?

      La médecine n’est pas une science au sens fort du mot, elle est plutôt, au maximum, une tension vers le savoir : si elle était véritablement un savoir, il n’y aurait plus de recherches, et, pour chaque maladie, il existerait un remède parfait, qu’il soit préventif ou curatif. 

      En fait, ladite science médicale se heurte au paradoxe des sciences vivantes. D’une part, comment la médecine pourrait-elle prétendre évoluer, et même progresser, tout en étant vraiment science ? Ainsi, si l’on reconnaît soigner mieux, par exemple, le cancer aujourd’hui qu’hier, cela signifie que, non seulement, le traitement d’hier n’était pas rigoureusement scientifique, mais que, en plus, rien ne prouve qu’il ne sera encore mieux traité demain. D’autre part, il apparaît toujours de nouvelles maladies, alors que certaines ont bel et bien, semble-t-il, disparu. Il s’ensuit alors que la médecine est sans cesse à réinventer, avec des connaissances devenues obsolètes et de nouvelles connaissances à créer.

      La médecine est en fait moins une science pure et dure qu’une pratique scientifique. Pour corroborer nos propos, on remarquera que, d’un point de vue individuel et même collectif, les prévisions de la médecine sont fragiles, elles ne sont que statistiques. Ainsi, un médecin peut dire : « Si vous fumez, vous aurez plus de chances d’avoir un cancer. » De même, de nombreuses projections dites algorithmiques sur le nombre de morts occasionnées par une épidémie se sont révélées fausses, car il est impossible de quantifier et de prévoir, dans une population donnée, la réponse de notre système immunitaire.

      Plus encore, il n’est pas rare, il est même courant – en témoigne les débats sur l’épidémie de Covid-19 en France, entre les partisans de l’immunité collective et les partisans du confinement – que les médecins ne soient pas d’accord entre eux. Dans ce cas, comment parler de science devant cet état de fait ? Voudrait-on faire croire que les médecins qui sont contre le confinement ne sont pas des médecins ? Le confinement n’est, en effet, qu’une manière de faire proposée, peut-être, par une majorité de la communauté scientifique. Or, « une majorité de chercheurs qui pensent que… » n’est pas la même chose que LA science. On peut même ajouter que, dans l’histoire de la pensée scientifique, de grandes avancées ont été faites par des individus qui étaient, au départ, SEULS CONTRE TOUS.

      On notera aussi qu’il existe autant de maladies qu’il existe d’individus : le cancer du poumon de M. Dupont ne se soignera pas de la même façon que le cancer du poumon de M. Durand. Par ailleurs, on constatera l’existence de véritables options de soins laissées à la discrétion du patient : dans cette hypothèse, on permet au patient de comparer les avantages et les inconvénients d’un traitement – par exemple, d’une chimiothérapie – à ceux d'un autre traitement – par exemple, la seule chirurgie – et on lui laisse faire un choix. Cependant, ce « choix éclairé » n’en est pas absolument un, puisque ni le patient ni le médecin ne peuvent dire avec certitude comment le patient, un individu particulier et original, va réagir au traitement finalement choisi. Une fois la décision prise, il peut encore moins savoir qu’elle aurait été la conséquence s’il avait choisi la solution inverse.

      Enfin, même dans les pays dits développés, il existe une résistance de médecines alternatives qui apparaissent efficaces, au moins pour certains patients et pour certaines maladies, alors que la médecine dite conventionnelle et scientifique ne semble pas pouvoir les expliquer. Ainsi, en 2019, on apprenait que 33 % des médecins croyaient aux bienfaits, pour la santé, de l’homéopathie. On notera encore la présence de rebouteux ou guérisseurs qui ont d’indéniables résultats dans le traitement de telles ou telles maladies, comme la dépendance au tabac. Enfin, comment ne pas évoquer certains « miracles », comme les guérisons observées après un voyage à Lourdes dites « inexplicables dans l’état actuel des connaissances médicales » ?

      Ainsi, en conclusion, devant ses propres incertitudes, la médecine « moderne », dite « rationnelle », par opposition aux religions, doit veiller à ne pas se muer elle-même en dogme autoritaire. Elle doit, d’une part, respecter les valeurs éthiques auxquelles tout homme, et donc tout scientifique, est subordonné. Plus encore, elle doit reconnaître avec honnêteté ses propres incomplétudes et ses propres doutes, puisqu’elle n’est pas une science achevée et que l’histoire de la science a toujours été riche en surprises : ainsi, au XIXe siècle, presque tous les physiciens pensaient la science physique définitivement constituée... quelques années avant l’émergence des théories de la relativité et de la physique quantique. Nous devons toujours nous méfier des dérives scientistes de la médecine, surtout quand l’on considère l’autorité que donne, chez certains individus, le fait d’avoir un diplôme et de porter une blouse blanche. Nous devons garder, dans un coin de la tête, l'extermination par les nazis « au nom de la science », les dérives de la psychiatrie à travers les âges ou encore l’expérience de Milgram, publiée en 1963. Dans cette expérience de psychologie très célèbre, des individus, rassurés par un acteur incarnant le rôle d’un scientifique sûr de lui et portant une blouse blanche, sont allés jusqu’à torturer leurs semblables – la personne « torturée » était en fait un acteur –, parce que « le scientifique avait dit que ».

      Enfin, nous devons en finir avec ce dogme très actuel selon lequel un homme pourtant réfléchi, parce qu’il n’a pas de diplôme dans telle science, ne peut pas avoir d’avis sur cette science. D’une part, dans la médecine, il y a toujours des choix philosophiques qui ne relèvent pas de la médecine : par exemple, si la médecine me dit que fumer réduit mon espérance de vie, elle ne peut se prononcer scientifiquement sur le fait qu’il est préférable ou non d’avoir une vie courte ou une vie longue. D'autre part, sans défendre, en aucune façon, le relativisme scientifique – puisque ne pas croire en la vérité, c’est paradoxalement encore poser une vérité –, pour nous, la critique d’une théorie d’un non-médecin sur la médecine doit se faire à partir des arguments qui sont développés, et non d’un revers de main facile : « Vous n’avez pas de diplômes. »

    • B. BALANCE DES EFFETS THÉORIQUES POSITIFS ET NÉGATIFS DU CONFINEMENT

      – LES EFFETS THÉORIQUES POSITIFS DU CONFINEMENT

      Théoriquement – nous insistons bien sur ce mot –, le confinement implique qu’il y ait moins de contacts entre les individus, donc, dit-on, moins de transmissions du virus, et donc moins de morts du virus. Cela implique également qu’il y ait plus de places dans les hôpitaux, donc moins de reports de soins pour d’autres maladies et, in fine, moins de morts liées à ces autres maladies. On peut également ajouter que le confinement implique une diminution de la circulation routière, ce qui a un effet positif sur le nombre d’accidents et de morts – 700 décès de moins en 2020 qu’en 2019 –, et également plus de places dans les hôpitaux. Enfin, toujours théoriquement, on peut ajouter que la diminution des rassemblements festifs implique moins d’alcool et/ou de drogues consommés, en particulier chez les jeunes adultes, ce qui aurait, là encore, un effet positif sur le niveau global de santé du pays.

      – LES EFFETS NÉGATIFS DU CONFINEMENT

      On constatera, d’emblée, que, si les effets positifs – comme nous le verrons ultérieurement – sont théoriques, les effets négatifs sont moins sujets à discussion.

      Premièrement, le confinement provoque une crise économique – chute du PIB national de 8,3 % en France en 2020, selon l’Insee – qui a un effet sur l’augmentation de la pauvreté et du stress lié à la précarité ou au sentiment de précarité économique des entrepreneurs comme des salariés – et ce, malgré les mesures dites de soutien du plan de relance : cela implique une augmentation du nombre de maladies, et donc de morts à plus ou moins long terme. Plus encore, la crise économique implique toujours plus de subventions aux entreprises, de baisse artificielle des taux d’intérêt – la fameuse planche à billets – et d’intervention de l’État de manière générale, ce qui finit d’achever le processus de dérèglement – déjà bien entamé en période normale – de l’économie. Cela entraîne une économie en crise pour de nombreuses années – surtout si l’on continue d’employer les mêmes « méthodes » – et, ainsi, une augmentation de la pauvreté et du nombre de morts à moyen et long termes, le lien entre les deux variables étant parfaitement admis et constaté.

      Le confinement implique aussi un stress lié à la privation de libertés, qui entraîne une augmentation de la consommation d’alcool et/ou de drogues, des violences intrafamiliales (+9 % selon l’Insee en 2020) et la baisse de la pratique régulière d’un sport, activité qui a des effets particulièrement positifs sur notre santé et notre système immunitaire.

      Enfin, on doit également inclure la perte de la liberté elle-même : notre liberté chérie ne peut être évaluée en argent, mais il est sûr qu’elle vaut davantage que 135 euros !

    • C. LADITE STRATÉGIE DU CONFINEMENT EN QUESTION

      – LE CONFINEMENT ET LA RELATIVITÉ DES MATHÉMATIQUES

      Nous avons tous appris, à l’école primaire, que 2 + 2 était égal à 4. Or, cette égalité n’est que relative, c’est-à-dire valable jusqu’à un certain point. Dans la réalité, on observera un phénomène de décroissance de l’efficacité marginale de l’augmentation d’une variable rendue graphiquement par une courbe concave. Ce phénomène peut être rendu par des formules du type : « Plus j’augmente une quantité, moins je l’augmente. »

      La médecine, elle aussi, ne saurait échapper à la relativité. Pourquoi dit-on que les antibiotiques, c’est pas automatique ? Parce qu’une prise d’antibiotiques trop intense et/ou trop régulière diminue l’efficacité des antibiotiques. On constate ce phénomène pour tous les médicaments et/ou drogues : plus je fume, moins je fume. Si on applique maintenant l’effet relativiste au confinement, on obtient : plus je confine, moins je confine, et plus je « déconfine », moins je « déconfine ». 

      Il s’ensuit que le confinement – ou les gestes dits barrières ou le port du masque, mesures relevant du même esprit –, que ce soit en durée ou en intensité d’atteinte aux libertés de circulation et de réunion, se heurte à cet effet relativiste, et ce, en prenant pour critère d’efficacité le nombre de  vies sauvées : plus on confine, moins l’effet positif du confinement – qu’on observe au départ – devient efficace, et on ne fait, au mieux, qu’étaler le nombre de décès sur un temps plus long.

      En effet, premièrement, même en partant de l’hypothèse que le confinement est une technique fiable pour endiguer la progression d’un virus, cette technique se heurte à ce qu’il est impossible de l’appliquer en toute rigueur, et ce, même si toutes les personnes jouent le jeu et respectent la loi : si tout le monde se confine, par définition, tout le monde meurt de soif et de faim chez lui. Il y a donc une obligation de services économiques minimums sans lesquels le but initial proclamé « sauver des vies » devient une autodestruction de l’homme par l’homme.

      Plus encore, en cas de déconfinement – puisqu’il faut bien finir par en sortir –, la théorie prédit une remontée en flèche des contaminations, puisqu’on se situe en bas de la courbe concave, avant une stabilisation liée à l’effet relativiste.

      Enfin, plus dramatiquement encore, en cas de stratégie dite pragmatique de stop and go – confinement, déconfinement, confinement… –, la théorie prédit une aggravation nette du nombre de morts sur la période, effet comparable – c’est la même loi mathématique – à l’effet yo-yo des régimes alimentaires basés sur le rationnement : sur une longue période, on s’apercevra que la personne a repris du poids. En effet, quand la personne recommence à manger normalement, elle se situe en bas de la courbe concave et reprend des kilogrammes plus que proportionnellement à sa perte… et tout est à recommencer. Il s’ensuit donc que le nombre de vies sauvées par le confinement implique un accroissement du nombre de morts à la sortie du confinement et que le bilan du trend de longue période est négatif : le confinement, plus encore qu’inefficace, devient contre-productif.On est dans la même logique que celle de notre voiture, qui consommera plus d’essence en multipliant les accélérations et les décélérations qu’en roulant à un rythme régulier.

      – LE CONFINEMENT ET LA PHYSIQUE QUANTIQUE

      Pour continuer à cerner la contre-productivité des mesures de confinement, il faut aussi s’intéresser à la physique quantique. Il faut d’abord comprendre que les lois de la physique et les lois de la biologie ne sont pas diamétralement opposées : en d'autres termes, il n’y a pas la biologie d’un côté et la physique de l’autre. En fait, un virus est « quelque chose » d’infiniment petit. Et tout le monde s’imagine que le virus est un grain très petit et invisible à l’œil nu, tel un grain de poussière. Or, voici une échelle de mesure qui permet de comprendre les choses :

      • 1 : taille d’un être humain ;
      • 0,001 : diamètre d’un cheveu ;
      • 0,000001 : diamètre d’un grain de poussière ;
      • 0,0000001 : longueur d’onde de la lumière visible ;
      • 10-10 : diamètre d’un atome d’hydrogène.

      La physique quantique devient apparente et applicable à partir de 0,0000001 mètre, ce qui équivaut à 100 nanomètres. Or, selon les résultats des recherches actuelles sur la taille du virus, le diamètre de celui-ci serait compris dans cette échelle de taille, ce qui impliquerait que le virus obéit aux lois de la physique quantique, et notamment à la dualité onde/corpuscule selon laquelle une particule est à la fois une onde et un corpuscule. Sans rentrer dans les détails, voici les caractéristiques d’un corpuscule et d’une onde : 

       CorpusculeOnde
      Position ou interactionlocalisée, d’extension définiedélocalisée, d’extension infinie dans le temps et l’espace
      Propagationtrajectoire continue, avec une vitesse définie et observablediffusion en même temps dans toutes les directions (son « moment » virtuel n’est pas directement observable)
      Dénombrabilité et séparabilitéL’objet est dénombrable et séparable en objets distincts.L’objet est indénombrable et inséparable en objets distincts.

      Ainsi, tout comme un mur n’a jamais permis d’éliminer les ondes sonores produites par un voisin qui joue de la guitare en pleine nuit – il ne peut que les atténuer –, un virus, par nature onde et corpuscule, ne peut s’arrêter ni par un masque, ni par des mesures de distanciation sociale, ni par des gestes barrières. Cette dualité explique aussi l’effet relativiste du confinement.

      – SANTÉ MENTALE ET SYSTÈME IMMUNITAIRE

      Le confinement, pour une multitude de raisons déjà évoquées, cause une baisse du moral des individus, et donc de leur système immunitaire, ce qui permet encore d’expliquer l’effet contre-productif du confinement. On peut citer, parmi une série d’exemples, la baisse ou la perte de l’aspect bénéfique des relations sociales sur notre santé, notamment chez les personnes âgées – qu’on prétend sauver – ou encore le climat anxiogène relayé par les médias.

      – DYNAMIQUE DU VIVANT ET STRUCTURALISME

      On peut prendre l’exemple d’un match de football ou du Tour de France. Est-il intelligent de dire, lorsqu’un match finit par un 0-0, que, si l’équipe 1 ne s’était pas vu refuser un hors-jeu qui n’existait pas à la 10e minute, elle aurait gagné 1-0 ? Mais ne peut-on pas penser que, si l’équipe 2 avait encaissé ce but, elle aurait cherché à égaliser ? Ainsi, comme le disait souvent et lucidement Bernard Tapie, ce n’était plus le même match… De même, si un favori du Tour perd dix minutes après une chute lors de la semaine de plaine : s'il s’échappe en montagne, prend huit minutes au peloton maillot jaune et perd le Tour avec une minute de retard, est-il intelligent de dire que, s’il n’était pas tombé, il aurait gagné le Tour ? Ne peut-on pas plutôt penser, plus intelligemment et plus sûrement, que, sans ce retard au classement, le peloton ne l’aurait jamais laissé partir aussi facilement ?

      Ainsi, depuis des décennies, des « spécialistes » en épidémie ont lancé des alertes en s’appuyant sur des algorithmes… On ne les a pas écoutés... Il ne s’est rien passé…

      – L’OUBLI DES STATISTIQUES

      Sans même s’autoriser à soupçonner les statistiques officielles – puisque le dernier moyen de défense d’un gouvernement aux abois est de crier au complotisme à la moindre mise en doute de ses « bonnes » intentions, alors qu’un homme rationnel qui connaît l’histoire de France et du monde sait qu’il y a toujours au moins une part de mensonge dans la version officielle –, on présentera ces chiffres sur le nombre de morts du coronavirus sur la période s’étalant du 1er janvier au 8 mars 2020 :

      - moins de 15 ans = 0 % ;

      - 15-44 ans = 1 % ;

      - 45-64 ans = 7 % ;

      - 75 ans et plus = 78 %.

      Ainsi, sans être partisan d’un « géronticide », tout en rappelant le caractère sacré de la vie humaine quel que soit l’âge de la personne considérée, on a le droit de dire, tout en maintenant l’idée que les mesures de confinement ont été contre-productives – y compris pour les personnes âgées –, qu’on est en train de sacrifier une jeunesse – nous rappelons que des promotions parfois entières de jeunes fraîchement diplômés sont aujourd’hui sans travail et sans espoir – et l’avenir d’un pays pour sauver des personnes – du moins, dit-on ! – dont la vie est statistiquement derrière elles.

      CONCLUSION SUR LADITE GESTION DE LA CRISE SANITAIRE

      En référence à nos explications antérieures, nous pouvons répondre qu’il ne fallait pas « agir pour dire d’agir » et qu’il existe, dans la vie, de nombreuses situations dans lesquelles l’inaction est la meilleure des actions possible. En fait, la gestion calamiteuse de la crise sanitaire repose sur un cercle vicieux : on confine les individus, ce qui affaiblit leurs défenses immunitaires, puis on justifie un nouveau confinement, en s’appuyant sur le nombre de contaminations et de décès : « Nous sommes obligés de reconfiner ; regardez le nombre de morts. » On est dans une situation comparable à celle d’un mère qui « abrutirait » ses enfants par des punitions sans explications et qui dirait : « Je suis bien obligée de les punir ; regardez comment ils se comportent. »

    • D. LA STRATÉGIE VACCINALE ET LE PASSE SANITAIRE EN QUESTION

      L’argumentaire des partisans de l’obligation vaccinale se fonde essentiellement sur le « civisme », justifiant le fait que la liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui et que, dans le même esprit, il existe déjà des vaccins obligatoires. En France, en effet, onze vaccins sont désormais obligatoires depuis 2018. Aux vaccins contre la diphtérie, le tétanos ou la poliomyélite, dont l’obligation remonte aux années 1970, sont venus s’ajouter ceux contre l’Haemophilus influenzae B, la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque et le pneumocoque. Or, doit-on considérer que les non-vaccinés contre la Covid-19 portent atteinte aux droits des vaccinés d’être en bonne santé ?

      1ER CONTRE-ARGUMENT : L’EXISTENCE D’UN DÉBAT SCIENTIFIQUE

      La stratégie du « tout vaccinal » n’est, d’une part, pas partagée par TOUS les médecins : nul ne saurait donc être entendu qui invoque l’argument de l’autorité de la science. Il existe un débat scientifique : des médecins, plus ou moins médiatiques, soit sont contre la vaccination, soit sont contre la vaccination généralisée, soit encore considèrent que le délai qui sépare la phase de préparation des tests et des injections est beaucoup trop court.

      2E CONTRE-ARGUMENT : LES VACCINÉS SONT CENSÉS ÊTRE PROTÉGÉS

      Il existe des individus qui s’estiment légitimement propriétaires de leur vie et de leur capital santé et qui, en choisissant de ne pas se faire vacciner, et sans juger ceux qui décident de le faire, ne mettent personne en danger, puisque, par définition, les vaccinés sont censés être protégés du virus ou, au moins, des formes graves de la maladie.

      3E CONTRE-ARGUMENT : LA VACCINATION NE PROTÈGE PAS DE LA TRANSMISSION DU VIRUS

      On s’aperçoit, avec le recul, que les vaccinés peuvent contaminer autant que les non-vaccinés et que la stratégie de vaccination n’est absolument pas efficace sur ce point, comme l’attestent les exemples d’Israël, de Gibraltar ou d'Islande. Selon l’immunologue américain Anthony Fauci, les vaccinés sont même aussi contagieux que les non-vaccinés. 

      Il s’ensuit que la vaccination ne repose plus sur une obligation morale de protéger autrui, mais devient un choix de santé purement individuel. Il s’agit, pour l’individu, de choisir entre le vaccin et son immunité naturelle, et ce, dans les deux cas, à ses risques et périls. En effet, l’argument selon lequel les vaccins protègent des formes graves de la maladie est, d’une part, théorique – peu de morts pour les personnes en bonne santé et en dessous d’un certain âge – et, d’autre part, non justifié : nous sommes maîtres de notre capital santé, et ce n’est pas à l’État de nous protéger, soi-disant, contre notre gré. À partir de cet argument, on peut tout justifier : l’interdiction du tabac, de l’alcool, de la sédentarité, des nourritures grasses, trop riches en sucre, en sel… ou de tout autre comportement que l’on supposerait risqué.

      4E CONTRE-ARGUMENT : UNE BALANCE BÉNÉFICES/RISQUES NÉGATIVE POUR UNE GRANDE PARTIE DE LA POPULATION

      Pour une grande majorité d’invididus en bonne santé, la vaccination présente au moins autant de risques en matière d’effets secondaires et de létalité que la maladie en elle-même. En effet, aucun vaccin, et même aucun médicament, ne présente aucun risque, que ce soit en matière de mortalité ou d’effets secondaires. 

      Ainsi, il y a et il y aura des morts directement provoquées par le vaccin, et celles-ci, dans un esprit d’honnêteté comptable – si on peut s’exprimer ainsi –, devront être prises en compte dans le bilan final du vaccin. De plus, certaines personnes, qui ont été vaccinées ou qui vont se faire vacciner, ne seraient, de toute façon, pas mortes sans l’avoir fait. Enfin, certains phénomènes de mortalité liés au vaccin ne pourront être imputés au vaccin, car la chaîne de causes d’un phénomène est trop complexe pour qu’on puisse la lui imputer. Par exemple, un homme trompe sa femme, et celle-ci s’en rend compte. Dans un esprit de vengeance, elle le trompe avec un autre homme. La femme de cet homme l’apprend et, sans rien lui dire, s’alcoolise et tente de mettre fin à ses jours en accélérant dangereusement sur la route. Elle provoque un accident et, lors de cet accident, meurt et tue une personne. La cause de l’accident sera alors mise sur le compte de la prise d’alcool par cette femme, sans qu’on puisse établir un lien de causalité avec la faute de la première personne qui a trompé sa propre femme.

      5E  CONTRE-ARGUMENT : L’APPARITION DE VARIANTS

      La stratégie du « tout vaccinal » pose d'autres questions que l'on aurait tort d'éluder d'un revers de main : quid de la capacité du vaccin à répondre face aux variants ? Par ailleurs, ne peut-on pas penser que les vaccins eux-mêmes sont responsables des variants ?

      6E CONTRE-ARGUMENT : LE MANQUE DE RECUL SUR LES VACCINS PROPOSÉS

      Les vaccins proposés sont des vaccins de nouvelle génération – il s'agit de vaccins à ARN messager – sur lesquels on a très peu de recul – aucun vaccin n'avait été autorisé à être mis sur le marché avant au moins neuf années de tests – et sur lesquels les laboratoires et l'État se dégagent de toute responsabilité.

      7E CONTRE-ARGUMENT : EST-ON EN PRÉSENCE D'UNE VÉRITABLE PANDÉMIE ?

      Pour nous, la vaccination obligatoire – ou plus exactement son pendant factuel, le passe sanitaire – n’est pas proportionnée à la menace qu’on veut brandir pour nous manipuler : la Covid-19 ne doit pas être comparée à des épidémies très connues, comme la peste noire ou la tuberculose, pour citer des virus qui ont particulièrement marqué les esprits. Nous ajoutons que, dans de nombreux pays développés, aucune vaccination n'est obligatoire : elle est seulement conseillée par les médecins, sans qu'on assiste à des vagues de mortalité pour autant.

      En conclusion, battons-nous pour que l’hypocondrie ne devienne pas l’instrument des dictatures d’aujourd’hui et de demain. Aussi, puisque plusieurs arguments s’affrontent et, a minima, se renvoient la balle, il est juste que les personnes qui veulent se faire vacciner le fassent, sans pression des personnes qui ne le souhaitent pas, et que les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner ne le fassent pas, sans pression des personnes qui le souhaitent. Nos choix de santé nous regardent : une partie de la population ne saurait être l’otage d’une autre partie de la population, fût-elle, éventuellement, majoritaire, une liberté fondamentale n’étant pas une question de démocratie. Un gouvernement, fût-il légitime par le suffrage des urnes, n’a pas tous les droits. Le passeport sanitaire discrimine les Français selon leurs choix de santé, en empêchant l’accès, dans les faits, à des millions de compatriotes non vaccinés aux restaurants, à la culture, voire à l’hopital ! Nous ne pouvons accepter, sur notre sol, un véritable apartheid sanitaire basé sur des choix de santé. Le 12 juillet 2021 restera, dans les mémoires, comme un grand jour d'infamie ! En instaurant un passe sanitaire, dont le but affiché est d’obliger, au moins de facto, les Français à la vaccination, le dépositaire du pouvoir a définitivement franchi la ligne qui nous éloigne de l’État de droit et nous rapproche, pas à pas, d’un régime autoritaire.

      NOS PROPOSITIONS EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE L'ÉPIDÉMIE

      - Permettre aux médecins de soigner avec les médicamanents interdits en matière de lutte contre le coronavirus, produits sur lesquels on a du recul et qui fonctionnent raisonnablement bien : l’ivermectine et l’hydroxychloroquine et l’azythromycine.

      - Rappeler les règles de prévention de la Covid-19 : une bonne alimentation, de l'exercice physique, de la vitamine D, de la vitamine C et du zinc.

      - Redonner aux Français la joie de vivre, en refusant toute politique dite « sanitaire » basée sur le confinement, et compter sur la force du système immunitaire naturel de défense, tout en permettant à ceux qui le souhaitent de se vacciner.

      - Réaffirmer et consacrer le consentement du patient à tout acte médical, y compris en matière de vaccination.

       

      II. RECENTRER LA MÉDECINE SUR L’HUMAIN

      Pour nous, la maladie n’est pas seulement un problème physiologique ou biologique à résoudre, mais une personne humaine à secourir. Or, il apparaît, scientifiquement, que l’efficacité de notre système immunitaire dépend de facteurs dits psychosociaux ou encore moraux. Pour nous, une médecine moderne doit mieux intégrer les facteurs humains qui conditionnent le développement des maladies et sortir de cette religion du « tout médicament ». Ainsi, tout comme l’école, la police et la justice ne peuvent pas tout contre le phénomène de démission parentale ; la médecine n’est pas séparable d’un contexte psychologique, social, économique et politique : en d’autres termes, dans une société épanouie, les hommes sont moins malades. 

      Par conséquent, la première maladie que l’on soigne est aussi et surtout celle que l’on n’attrape pas : derrière le tabagisme, l’alcoolisme et plus généralement toutes les maladies, il y a un problème affectif. Pour nous, il est primordial de renforcer l’approche pluridisciplinaire de la médecine – en créant notammant davantage encore de synergies avec les psychologues ou les assistants sociaux –, pour prévenir les maladies en amont. Plus encore, les hommes politiques ont un rôle majeur en matière de prévention des maladies, en faisant les réformes qui permettent aux individus d’évoluer dans une société plus juste, plus libre, et donc plus épanouie et plus heureuse. 

      III. RÉFORMER LA PSYCHIATRIE

      Pour nous, il est urgent de consacrer la liberté des patients, en interdisant les hospitalisations d'office pour des personnes ne présentant pas, par des actes avérés, un danger pour les autres. Dans cette situation, les personnes auront le choix entre une mise en détention « classique » et un parcours de soins à l'hôpital.

      Par ailleurs, estimant que l'hospitalisation, mais également le suivi d'une personne présentant des troubles psychiatriques, coûte très cher à la société, nous voulons obliger les patients à s’engager à ne plus boire d’alcool et à ne plus prendre de stupéfiants pour bénéficier d’un traitement médicamenteux.

  • XI. AGRICULTURE ET SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

    • INTRODUCTION

      En 2018, la balance agricole est déficitaire pour la première fois depuis cinquante ans. Avec le retrait du glyphosate et les accords internationaux de concurrence déloyale (CETA, Mercosur), notre souveraineté alimentaire et l’avenir économique de nos agriculteurs sont en cause, alors que les normes de production exigées en France sont loin d’être respectées par nos concurrents. Alors que la France était le troisième principal exportateur mondial en 2005, elle occupe, en 2019, le sixième rang, avec environ 4,5 % de parts de marché, soit une perte de près de deux points de parts de marché en dix ans, le plus fort recul mondial.

      S'agissant des causes, il faut d'abord viser les normes européennes et françaises en matière environnementale et sanitaire, qui sont les plus contraignantes au monde. Non seulement ces dernières pénalisent les agriculteurs économiquement, mais leur multiplication trop rapide et leur constante évolution les désorientent moralement. Pour nous, l’incrimination aveugle des pesticides démontre une méconnaissance des menaces et des risques réels qui pèsent sur les sols et les cultures

      Plus encore, en vingt ans, le budget de la PAC aura baissé de 30 % en euros constants, alors que le budget des autres puissances agricoles ne fait qu’augmenter. La Chine investit autant budgétairement que l’Europe, alors que le niveau de vie y est trois fois moindre. Selon une étude de la MSA de 2016, les agriculteurs gagnent en moyenne 1 250 euros par mois. Un tiers des agriculteurs touche même moins de 350 euros par mois, et, en 2017, selon l’Insee, 20 % des agriculteurs français n’ont pas pu se verser un revenu. 

      Pour nous, en définitive, l'agriculture est un secteur stratégique pour notre souveraineté et spécifique quant à son contexte de production, puisque l'agriculteur est fortement dépendant du temps et d'un cycle naturel biologique qui rend son offre très peu flexible à court terme.

    • II. NOS PROPOSITIONS

      1- Transformer la PAC en PAF – politique agricole française – et augmenter l’enveloppe globale, en destinant l'augmentation budgétaire à des subventions versées aux primo-repreneurs d’exploitation pendant les dix premières années de reprise.

      2- Reconnaître, à l’agriculteur, son rôle dans l’entretien des paysages au service de la collectivité;

      3- Soutenir un scénario d’ajustement structurel par la hausse des prix relatifs en faveur de nos agriculteurs :

      - en améliorant la compétitivité des exploitations ;

      - en dynamisant la recherche.

      4- Instaurer la préférence locale dans la restauration collective des établissements scolaires, des administrations et des hôpitaux, en modifiant le code des marchés publics.

      5- Refuser les accords de libre-échange contraires à nos intérêts, comme le CETA ou le Mercosur, qui présentent des risques sanitaires, soumettent nos producteurs à une concurrence déloyale et contribuent à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

      6- Taxer les importations au taux de flat tax en vigueur.

      7- Créer un observatoire des prix agricoles et des revenus agricoles chargé d'infléchir, à la hausse ou à la baisse, les aides d'État et mettre en place un système assurantiel efficace contre les risques économiques, sanitaires et climatiques.

      8- Lutter contre les abus de position dominante de la grande distribution, en accentuant la concurrence loyale via une réforme du système économique.

      9- Réserver la mention « origine France » aux seuls produits dont la matière première brute a été produite en France.

      10- Améliorer la gestion et le stockage de l’eau, pour lutter contre les sécheresses et les inondations.

      11- Valoriser l’enseignement technique agricole.

  • XII. PROTEGER L'ÊTRE HUMAIN ET LA FAMILLE

    • INTRODUCTION : PROGRÈS ET ÉVOLUTION DES SOCIÉTÉS

      La notion de progrès est liée à la montée en puissance de l’idéologie humaniste. Michel de Montaigne la définit comme « la transformation graduelle vers le mieux ». Globalement, l’idée de progrès signifie l’idée d’un mieux-être à venir et à conquérir, grâce à l’amélioration du savoir, des techniques, mais aussi des mœurs. 

      Pour nous, il existe une morale objective qui transcende les opinions et les comportements individuels, mais aussi les politiques publiques. Pour cette raison, il ne faut jamais confondre évolution des faits historiques et progrès, suffrage de la majorité et bien en soi. Ce n’est pas à l’idéal de plier devant la réalité, mais bel et bien à la réalité de plier devant l’idéal. Si, demain, une majorité de Français considéraient que la pédophilie était quelque chose de bien, de « passé dans les mœurs », cela n’en demeurerait pas moins un crime à LA morale. Le rôle d’un bon homme politique n’est pas seulement de s’adapter aux croyances de son temps, mais de montrer le chemin. Ainsi, le fait que les choses évoluent ne dit rien, a priori, sur la valeur de cette évolution. On peut même penser que, sur certains aspects, les sociétés dites « modernes » ont régressé, tant le sens de l’histoire n’est pas linéaire : il y a effectivement des périodes d’avancées auxquelles peuvent succéder des périodes de recul. Ainsi, quand les nazis ont pris le pouvoir en Allemagne, ils n’ont jamais dit : « Nous allons transformer l’Allemagne en un champ de ruines. » ; mais ils ont dit : « Nous allons rendre à l’Allemagne ses lettres de noblesse ! Voilà l’Allemagne nouvelle, l’Allemagne moderne ! »

    •   

      I. PROTÉGER L'ENFANT ET LA FAMILLE FRANÇAISE

      A. CONSACRER LE DROIT DES ENFANTS D'AVOIR UN PÈRE ET UNE MÈRE

      Ainsi, il faut savoir changer les choses quand elles vont mal, mais aussi les conserver et les sanctuariser quand elles vont bien. Nous ne sommes pas un homme de droite réactionnaire, nostalgique, traditionaliste, dans le sens où nous verrions le passé comme quelque chose de forcément mieux. Nous sommes l’homme du discernement et de la synthèse : nous voulons faire le tri entre véritables progrès et prétendus progrès. Ainsi, dans un sens, nous ne défendons pas la famille traditionnelle, si l'on entend, par cette notion, une famille patriarcale. Nos sociétés, avec la féminisation de l’emploi notamment, a évolué vers l’émancipation de la femme, et c’est une très bonne chose. Nous défendons la famille traditionnelle, dans le sens où nous considérons que l’on n’a rien inventé de mieux et que l’on n'inventera jamais rien de mieux qu’un homme et une femme qui ont un ou plusieurs enfants et qui les éduquent en prenant les décisions, dans l’intérêt de ces derniers, de manière concertée. Oui, nous croyons que, dans l’idéal, nos enfants ont besoin de la figure d’un père et de la figure d’une mère et que les deux caractères propres à chaque sexe sont complémentaires et bénéfiques pour l’enfant.

      Le mariage était ainsi, initialement, une institution visant à organiser, à donner un cadre juridique à la famille. Le mariage pour tous est la porte ouverte à la disparition du mariage en tant qu'institution, pour lui substituer, petit à petit, une approche contractualiste du mariage : le « mariage à la carte ». Or, si un mot est vidé de sa substance, si le terme de mariage n'implique plus rien d'obligatoire, alors il ne faut plus, au moins, l'appeler mariage. Ainsi, si l'on suit sa logique, plus rien n'interdit d'envisager une « société » où toutes les folies sont permises : l'inceste, la polygamie, le « mariage » avec son chien... 

      Or, la notion de famille dépasse les intérêts particuliers des membres qui la composent : ainsi, un nouveau-né ne vote pas, mais il a des droits inaliénables liés à sa condition d’être humain. Pour nous, la reconnaissance du droit des couples homosexuels de se marier – et donc, à terme, si l'on suit la logique du Code civil, d'avoir des enfants – est en fait un chef-d’œuvre d'égoïsme, puisqu'elle entend sacrifier le droit des enfants d'avoir un père et une mère sur l'autel des désirs des adultes.

      La loi dite bioéthique entend autoriser la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples de femmes. La PMA est revendiquée comme un acte d’égalité pour ces deux catégories de personnes, qui seraient discriminées par rapport à une femme en couple avec un homme. Dans cette façon de penser, les inégalités naturelles sont vécues comme des discriminations. La situation de deux hommes sera donc aussi discriminatoire, donc le moyen d’y remédier sera la gestation pour autrui (GPA). Dans cette logique de déconnexion totale avec la réalité naturelle, le nombre de parents pourra être illimité. On se demande même quelles sont les raisons – puisque la notion de morale est devenue ringarde – pour interdire la polygamie. Pour nous, le droit des individus doit s'arrêter où commencent le droit des enfants et l'ordre public. Si l'on consacrait un droit absolu à la vie privée – soit le droit absolu de faire ce que l'on veut chez soi –, un voisin qui appellerait la police parce qu'il entendrait les cris d'une femme violentée par son conjoint commettrait une ingérence dans leur vie privée. Après tout, de quoi se mêlerait-il ?

      B. CONTRECARRER LES TENTATIONS EUGÉNISTES, CHIMÉRISTES ET TRANSHUMANISTES

      La PMA, pour nous, est la porte ouverte au droit futur de l'adulte d'obtenir l'enfant qu'il souhaite, l'« enfant à la carte » ! De même, la loi dite bioéthique permet la conception d'embryons chimériques – embryons animaux dans lesquels on injecte des cellules souches humaines – et transgéniques, en modifiant le génome d’un embryon humain, ce qui doit, à notre sens, être absolument interdit.

      C. NOS PROPOSITIONS 

      1- Consacrer le droit des enfants d'avoir un père et une mère.

      2- Rappeler, dans une nouvelle loi consacrée à l'éthique, que le fait d'avoir un enfant engendre des devoirs et même des sacrifices envers lui.

      3- Réserver l'adoption aux seules familles stables, constituées d'un homme et d'une femme unis par les liens du mariage, du pacs ou en union libre notoirement avérée.

      4- Protéger la filiation naturelle, en interdisant le recours à la PMA, sauf circonstances exceptionnelles liées à l'infertilité pour des couples stables et hétérosexuels.

      5- Interdire la GPA en toutes circonstances.

      6- Condamner pénalement et financièrement les personnes ayant recours à ces pratiques, en France ou à l'étranger.

      7- Retirer le droit d'exercer aux médecins proposant ces pratiques.

      8- Aider les femmes et les familles, en augmentant les allocations familiales et en les rendant proportionnelles – une allocation unique par enfant, et ce, dès le premier enfant.

      9- Créer les conditions économiques et sociales pour inciter matériellement les femmes à refuser l'avortement.

      10- Réaffirmer le refus de l'acharnement thérapeutique et de l'euthanasie.

      11- Abroger la loi Taubira de mai 2013 et commuer tous les mariages en pactes civils donnant les mêmes droits que le mariage, sauf en matière de filiation.

      12- Rééquilibrer les droits respectifs des parents sur leurs enfants en cas de divorce ou séparation.

  • XIII. POLITIQUE DE DÉFENSE ET DIPLOMATIE

    • RESTAURER LA PUISSANCE ET LA SOUVERAINETÉ MILITAIRE DE LA FRANCE

      En juillet 2020, l’équipe du président du Conseil européen, Charles Michel, planche sur une proposition de budget et cherche à économiser 1 milliard d’euros. Elle lorgne alors sur le Fonds européen de la défense et de la mobilité militaire, et un membre de l’équipe conclut que, entre la PAC et la défense, il faut choisir.

      Pour nous, dans un contexte de montée des tensions internationales, il est impensable de choisir entre l'indépendance financière et l'indépendance tout court : la France, en favorisant une politique de forte croissance, doit assumer sa propre sécurité et ainsi garantir sa liberté de parole. Nous souhaitons augmenter substantiellement les crédits budgétaires alloués à notre armée : être pacifique ne veut pas dire être naïf. 

      D'un point de vue diplomatique, il reste nécessaire de parler à tout le monde, mais sans se compromettre, sans trahir les principes moraux qui font de nous la France, pays des droits de l’homme, en défendant notamment la souveraineté des peuples face à la domination d'autres peuples, qu'elle se fasse via l'exercice de pressions militaires et diplomatiques ou encore par ingérence économique. 

      Quant à nos rapports avec l'Union européenne et les autres nations européennes, il nous semble nécessaire de privilégier les projets bâtis à partir de partenariats ciblés et volontaires, qu'ils soient publics ou privés, et de conserver des coopérations nécessaires à l'intérêt de tous, comme la coopération en matière de police et de justice.

  • NOS PROPOSITIONS DE REDRESSEMENT NATIONAL

    • I. ÉNUMÉRATION LINÉAIRE

      OBJECTIF I - FAIRE DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN APPLIQUANT LES VRAIES RÈGLES DU CAPITALISME

      1- Sortir de la zone euro et revenir au franc, afin de disposer d’une monnaie en phase avec notre compétitivité et nos caractéristiques économiques, en laissant le marché des changes ajuster le prix de notre monnaie selon la loi de l'offre et de la demande.

      2- Supprimer tout rôle de la banque centrale française dans l’économie, afin de ne pas fausser le marché de l’argent via une manipulation artificielle des taux d’intérêt. Abandonner toute politique monétaire de variation dirigiste des taux d'intérêt.

      3- Abandonner les politiques keynésiennes de relance de l'économie via un creusement volontaire des déficits publics et s’engager à diminuer le ratio dette publique/PIB dès l'année 2023.

      4- Réformer le droit des entreprises et des procédures collectives en supprimant tous les mécanismes légaux d’irresponsabilité ou de limitation de responsabilité des investisseurs – actionnaires ou entrepreneurs – devant leurs pertes. 

      5- Accentuer l’équité dans la concurrence en réduisant, autant que cela est possible et souhaitable, les contraintes légales et administratives pesant sur l’entrée sur un marché.

      6- Abandonner tout interventionnisme étatique en matière de subvention d’entreprises et d’incitation fiscale – une politique économique neutre –, sauf dans les domaines restreints de l’environnement, de la recherche et de l’agriculture. Recentrer, de manière générale, l'État sur ses missions régaliennes que sont la police, l'armée, la justice, la diplomatie et réduire, de manière substantielle, l'interventionnisme étatique dans l'économie.

      7- Simplifier, de manière générale, les procédures administratives pour les particuliers et les entreprises.

      8- Mettre en place une taxe proportionnelle, unique et universelle sur le revenu des personnes physiques, se substituant à TOUS les autres prélèvements obligatoires – cotisations sociales, TVA, IS, IRPP, IFI... –, et abandonner les niches fiscales.

      9- Maintenir certaines taxes additionnelles localisées sur les produits dangereux pour la santé (alcool et tabac, essentiellement) et sur les produits dont la consommation a un impact sur l'environnement (taxe intérieure sur les produits pétroliers).

      10- Baisser, de manière spectaculaire, les prélèvements obligatoires pour tous les Français, en contrepartie d'économies sur la dépense publique et d'une redéfinition du périmètre d'action de l'État. 

      11- Réécrire complètement le Code général des impôts, en consacrant cinq principes : une fiscalité simple, une fiscalité non rétroactive, une fiscalité proscrivant la double imposition, une fiscalité neutre, une fiscalité proportionnelle aux revenus.

      12- Appliquer le taux de la taxe proportionnelle et des taxes additionnelles sur les produits et services importés.

      13- Taxer les revenus des ressortissants français situés à l’étranger.

      14- Obliger les succursales d’entreprises basées à l’étranger à tenir une comptabilité spécifique rendant compte de leurs bénéfices liés au territoire.

      15- Taxer les étrangers travaillant en France dans les mêmes conditions que les Français.

      16- Adopter une fiscalité proportionnelle aux revenus en matière d’impôts locaux, le tout dans une fourchette de valeur plafonnée par l’État.

      17- Réécrire le Code du travail, en le concentrant sur ce qui relève des normes sociales fondamentales, et renvoyer à la négociation d’entreprise le reste des dispositions.

      18- Développer une flexisécurité, en rendant beaucoup plus souple le licenciement pour raison économique et en renforçant l’efficacité de la formation pour les demandeurs d’emploi et l’orientation vers des secteurs ayant des postes à pourvoir.

      19- Permettre aux personnes en formation en entreprise de cumuler une allocation – qu’elle soit un minima social ou une allocation chômage – avec une rémunération non réglementée. 

      20- Redynamiser la représentation du personnel et assurer son ancrage dans la réalité de l’entreprise, en limitant à 50 % du temps de travail le temps consacré à l’exercice du mandat de chaque élu.

      21- Abandonner les 35 heures et revenir aux 39 heures pour 250 euros net de plus par mois pour tous les salariés du privé et du public.

      22- Abandonner toute durée maximale de travail hebdomadaire et laisser le libre champ à la négociation contractuelle dans ce domaine.

      23- Réduire la part relative de la fonction publique dans la population active, en supprimant les postes rendus inutiles par les nouvelles réformes, sans hésiter à embaucher des fonctionnaires dans les secteurs en manque de personnel.

      24- Aligner le nombre de jours de carence de la fonction publique sur le secteur privé.

      25- Simplifier les conditions de recrutement des contractuels.

      26- Revoir les statuts des différentes fonctions publiques et engager un mouvement général de réduction des postes statutaires non nécessaires au fonctionnement de l’État.

      27- Créer un nouveau contrat public pour les nouveaux entrants dans la fonction publique – hors emplois de souveraineté – et les fonctionnaires volontaires, afin de remplacer progressivement l’emploi à vie.

      28- Ramener le nombre d'échelons des collectivités territoriales de quatre à deux, en fusionnant les régions et les départements et en supprimant les communautés de communes ou d'agglomérations, afin d'éviter les doublons à tous les étages.

      29- Responsabiliser les élus locaux, en créant une part de dotation modulable en fonction des économies de dépenses publiques de fonctionnement réalisées dans une logique du « plus je dépense, moins je perçois de dotations ».

      30- Diminuer la part des dotations d’État et des subventions d’équipement dans le financement des collectivités territoriales, afin de favoriser une plus grande responsabilité des élus devant leurs dépenses.

      31- Imposer le revenu des élus, afin qu’ils subissent directement l'impact des variations de fiscalité qu’ils décident.

      32- Redéfinir, par la loi, la notion d'investissement public.

      OBJECTIF II - RÉDUIRE LES INÉGALITES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES INJUSTES

      33- Augmenter les allocations familiales et consacrer le principe de proportionnalité de ces allocations (« la même somme par enfant dès le premier enfant »).

      34- Revaloriser l’AAH, tout en permettant la possibilité de reprendre un travail à temps partiel payé en dessous du SMIC, sans perte ou baisse de l’allocation.

      35- Créer un revenu minimum de dignité, en remplacement de l’actuel RSA, pour tous les Français âgés d’au moins 18 ans et ne justifiant d’aucun revenu.

      36- Imposer quelques heures de travail d’intérêt général et de retour immersif à l’emploi pour les allocataires du RMD qui ne justifient d’aucune formation en cours.

      37- Proposer un crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt pour l’achat d'une résidence principale.

      38- Créer des maisons de la réinsertion sociale pour les sans-abri dans les grandes métropoles urbaines.

      39- Élargir le numerus clausus dans les facultés de médecine et encourager les installations de médecins en zone rurale. 

      40- Instaurer une garantie universelle de l’État pendant six mois pour les loyers impayés, avec la possibilité d’exercer une action récursoire si le locataire est de mauvaise foi et a organisé son insolvabilité.

      41- Assouplir les règles visant à l’expulsion des locataires défaillants, avec un délai d’expulsion plafond ramené à six mois.

      42- Garantir l’équité d’accès aux services publics dans toutes les communes (éducation, transport, santé, numérique).

      43- Descendre le plafond des pénalités bancaires.

      44- Restaurer le pouvoir des maires en matière d’urbanisme.

      45- Conditionner le versement des crédits de la politique de la ville à un véritable renouvellement urbain (consistant à démolir les tours des quartiers les plus vétustes et les plus criminogènes), notamment de l’équipement public (crèches, équipements sportifs, centres de vacances et de loisirs...).

      46- Améliorer l’équité et l’efficacité de l’indemnisation chômage, en introduisant une dose de dégressivité pour inciter à la reprise d’un emploi et à la mobilité géographique et professionnelle.

      OBJECTIF III - RESTAURER L'ORDRE ET LA JUSTICE

      47- Construire de nouvelles places dans les prisons, afin de renforcer la crédibilité de la police et de la justice. 

      48- Renforcer les moyens et les effectifs des forces de police et de gendarmerie.

      49- Durcir les lois pénales, notamment à l'égard des multirécidivistes qui narguent la République.

      50- Introduire la perpétuité réelle pour les crimes les plus odieux.

      51- Abaisser la majorité pénale à 16 ans.

      52- Renforcer les sanctions pour les parents des mineurs délinquants. 

      53- Rétablir la double peine, en expulsant les délinquants étrangers à leur sortie de prison.

      54- Simplifier la procédure pénale : la loi doit protéger les victimes et les innocents, pas les coupables.

      55- En finir avec les primes au rendement pour les policiers et les gendarmes.

      56- Consacrer une clause de conscience renforcée pour les policiers et les gendarmes.

      57- S'opposer à la banalisation des caméras de surveillance dans l'espace public et aux fichiers de renseignement élargis. Ne pas passer d'un régime répressif à un régime préventif en matière de libertés publiques.

      58- Introduire plus de souplesse pour les petits dépassements de vitesse sur les routes.

      59- Recréer un nouveau système public de l’audiovisuel, dont la mission sera de délivrer l’information en respectant la pluralité des opinions de la société française.

      OBJECTIF IV - COMBATTRE L'IMMIGRATION ET L'ISLAMISME RADICAL

      60- Faire un moratoire sur l'immigration de peuplement, en plafonnant la délivrance du titre de séjour à environ 50 000 personnes, contre plus de 250 000 aujourd'hui. 

      61- Ne pas régulariser et expluser sytématiquement les étrangers condamnés pour un crime ou un délit sur notre territoire, ainsi que ceux entrés illégalement sur notre sol.

      62- Réformer l'aide médicale d'État, en restreignant son accès aux soins d'urgence et aux maladies contagieuses.

      63- Durcir les conditions d'octroi de la nationalité française.

      64- Sortir de l'espace Schengen et recréer et/ou renforcer une véritable police des frontières.

      65- Suspendre les aides sociales à une durée de résidence minimale sur le territoire et à une durée de travail minimale.

      66- En finir avec le droit du sol et permettre aux étrangers nés en France de choisir leur nationalité à leur majorité.

      67- Donner la priorité aux nationaux pour l’attribution des logements sociaux.

      OBJECTIF V - PROTÉGER NOTRE ENVIRONNEMENT

      68- Poursuivre nos efforts en matière d'environnement, en décarbonant les bâtiments, les transports et l'industrie.

      69- Continuer à investir dans notre filière nucléaire et notre filière hydraulique.

      70- Stopper le développement de l'éolien.

      OBJECTIF VI - SAUVER NOTRE SYSTÈME DE RETRAITE

      71- Protéger le pouvoir d'achat des retraités, en refusant la baisse des pensions comme levier d'ajustement budgétaire, et ce, en favorisant une politique de forte croissance.

      72- Passer à un système de retraite universel par points fondé sur le principe « à cotisations égales, retraites égales », tout en modulant le principe, pour tenir compte de la pénibilité des tâches effectuées lors de la carrière professionnelle. Cela implique également la fin des régimes spéciaux de retraite et des modes différents de calcul entre le secteur public et le secteur privé.

      73- Supprimer l'âge légal de départ à la retraite et donner ainsi la liberté aux Français de quitter la vie active quand ils le veulent, et ce, en toute transparence des conséquences financières de leur choix.

      74- Permettre, à partir de 65 ans, de cumuler le revenu minimum de dignité – en tout ou partie – et ses droits à la retraite, afin de porter le montant de retraite minimum à 1 000 euros par mois. 

      75- Garantir les pensions de réversion des veuves et des veufs.

      OBJECTIF VII - REPENSER L'ÉDUCATION NATIONALE ET LA RECHERCHE

      76- Valoriser le travail et l'effort, par opposition à la tendance du « tout ludique » et du nivellement par le bas dans l'Éducation nationale.

      77- Durcir les conditions d'octroi des diplômes.

      78- Assurer l'apprentissage des fondamentaux (lecture, écriture, mathématiques et éducation civique), et tout particulièrement l'assimilation et la compréhension de la langue française. 

      79- Privilégier la qualité des enseignements à la quantité d'informations, en favorisant, dès le plus jeune âge, l'esprit critique, l'autoformation, l'analyse de l'information, la curiosité et la soif d'apprendre. 

      80- Abaisser à 5 ans, au lieu de 6 ans, l'âge de la scolarisation obligatoire, pour donner plus de temps à l'apprentissage de la lecture et atténuer les inégalités liées aux milieux sociaux.

      81- Mettre en place, pour les élèves dont les parents le souhaitent, avec des enseignants volontaires et payés pour ce faire voire des étudiants, une prérentrée permettant une remise à niveau en petits groupes. Conditionner le passage de certains élèves en classe supérieure à cette obligation.

      82- Enseigner la philosophie dès la classe de seconde.

      83- Améliorer le niveau pédagogique de nos enseignants, en favorisant un recrutement de profils pluridisciplinaires pour l'enseignement secondaire, dans le but d'apporter un décloisonnement des différentes disciplines. En ce qui concerne l'enseignement primaire, favoriser des profils d'enseignants empathiques capables de déceler le potentiel des enfants.

      84- Mieux accompagner les élèves en situation de handicap, par le recrutement de personnes mieux formées.

      85- Augmenter le nombre d'internats d'excellence qui accueillent des élèves méritants de milieu modeste.

      86- Rétablir, en collaboration avec les parents, l'autorité des enseignants, en réglant les problèmes graves de discipline et d'absentéisme qui règnent dans certains établissements. Nous proposons de responsabiliser les parents d'élèves perturbateurs, en leur faisant signer un contrat prévoyant des sanctions pouvant aller jusqu'à la suspension des allocations familiales. Plus encore, nous proposons la possibilité de faire accompagner les professeurs qui le demandent d'un surveillant en salle de classe.

      87- Améliorer l'orientation, en donnant aux proviseurs l'autonomie nécessaire dans l'embauche de leurs équipes, l'organisation de la vie de l'établissement et l'élaboration des projets de terrain. Plus encore, faire participer les acteurs économiques du territoire au conseil d'administration des lycées, afin d'améliorer l'information des élèves sur les besoins des entreprises.

      88- Revaloriser les métiers manuels et techniques :

      - en faisant présider le conseil d'administration des lycées professionnels par des représentants de secteurs professionnels du territoire et en formant mieux les membres du conseil aux enjeux d'insertion professionnelle ;

      - en soutenant l'apprentissage en France, en permettant l'apprentissage dès 14 ans, tout en maintenant, dans les filières techniques, un niveau d'excellence permettant de revenir dans les filières généralistes si l'élève le souhaite (le passage dans l'enseignement technique ne devra plus être vu comme un échec et/ou une voie de garage et devra donc, pour être validé, être certifié par un examen d'entrée permettant de justifier d'un niveau suffisant dans les fondamentaux) ;

      - en réaffirmant le rôle des régions, en leur octroyant, en synergie avec les entreprises locales, le pilotage de l'apprentissage, via des formations sur mesure ;

      - en créant un Ticket Restaurant pour les apprentis ;

      - en redéployant des moyens vers les lycées d'enseignement technique.

      89- Revaloriser les universités par rapport aux grandes écoles et leur accorder une autonomie totale leur permettant de gérer elles-mêmes leur budget et de se rapprocher du monde professionnel.

      90- Mieux former les enseignants, pour les aider à faire face aux atteintes à la laïcité.

      91- Donner à aimer la France à l'école, notamment par la transmission du récit national.

      92- Créer un parcours citoyen consistant en un véritable service à la nation d'au moins un semestre à partir de 16 ans, qui pourra se faire dans l'armée, la justice, des associations d'utilité publique ou des collectivités.

      93- Réaffirmer et revaloriser la liberté d'enseignement, en affectant un montant identique par enfant scolarisé à chaque établissement, qu'il soit public ou privé.

      94- Renforcer la sécurité dans les écoles et à leurs abords.

      95- Mettre fin aux fonctions des personnes qui, exerçant une activité dans un établissement scolaire, seraient en voie de radicalisation.

      96- Associer les élus locaux à l'élaboration de la carte scolaire et à la gestion des établissements, y compris en cas de fermeture de classe, et les inciter à expérimenter des politiques de plus grande mixité sociale.

      97- Proposer des contrats de mission à des enseignants, afin qu'ils s'engagent dans des zones géographiques prioritaires, en contrepartie d'une meilleure rémunération.

      98- Renforcer et compléter le crédit d’impôt recherche, afin d’aider les étudiants et les chercheurs à créer des entreprises innovantes.

      99- Amplifier le programme d’investissements d’avenir, pour mieux financer les meilleures équipes et les projets les plus prometteurs.

      OBJECTIF VIII - PROPOSER UNE NOUVELLE POLITIQUE DE SANTÉ

      100- Permettre aux médecins de soigner avec les médicaments interdits en matière de lutte contre le coronavirus, produits sur lesquels on a du recul et qui fonctionnent raisonnablement bien : l’ivermectine, l'hydroxychloroquine et l'azithromycine.

      101- Refuser toute politique dite « sanitaire » basée sur le confinement et compter sur la force du système immunitaire naturel de défense, tout en permettant à ceux qui le souhaitent de se vacciner.

      102- Réaffirmer et consacrer le consentement du patient à tout acte médical, y compris en matière de vaccination et de soins psychiatriques.

      OBJECTIF IX - SAUVER NOTRE AGRICULTURE

      103- Transformer la PAC en PAF – politique agricole française – et augmenter l’enveloppe globale, en destinant l'augmentation budgétaire à des subventions versées aux primo-repreneurs d’exploitation pendant les dix premières années de reprise.

      104- Reconnaître, à l’agriculteur, son rôle dans l’entretien des paysages au service de la collectivité.

      105- Soutenir un scénario d’ajustement structurel par la hausse des prix relatifs en faveur de nos agriculteurs :

      - en améliorant la compétitivité des exploitations ;

      - en dynamisant la recherche.

      106- Instaurer la préférence locale dans la restauration collective des établissements scolaires, des administrations et des hôpitaux, en modifiant le code des marchés publics.

      107- Créer un observatoire des prix agricoles et des revenus agricoles chargé d'infléchir, à la hausse ou à la baisse, les aides d'État et mettre en place un système assurantiel efficace contre les risques économiques, sanitaires et climatiques.

      108- Lutter contre les abus de position dominante de la grande distribution, en accentuant la concurrence loyale via une réforme du système économique.

      109- Réserver la mention « origine France » aux seuls produits dont la matière première brute a été produite en France.

      110- Améliorer la gestion et le stockage de l’eau, pour lutter contre les sécheresses et les inondations.

      OBJECTIF X - PROTÉGER L'ÊTRE HUMAIN ET LA FAMILLE

      111- Consacrer le droit des enfants d'avoir un père et une mère.

      112- Rappeler, dans une nouvelle loi consacrée à l'éthique, que le fait d'avoir un enfant engendre des devoirs et même des sacrifices envers lui.

      113- Réserver l'adoption aux seules familles stables, constituées d'un homme et d'une femme unis par les liens du mariage, du pacs ou en union libre notoirement avérée.

      114- Protéger la filiation naturelle, en interdisant le recours à la PMA, sauf dans des circonstances exceptionnelles liées à l'infertilité pour des couples stables et hétérosexuels.

      115- Interdire la GPA en toutes circonstances.

      116- Condamner pénalement et financièrement les personnes ayant recours à ces pratiques, en France ou à l'étranger.

      117- Retirer le droit d'exercer aux médecins proposant ces pratiques.

      118- Aider les femmes et les familles, en augmentant les allocations familiales et en les rendant proportionnelles – une allocation unique par enfant, et ce, dès le premier enfant.

      119- Créer les conditions économiques et sociales pour inciter matériellement les femmes à refuser l'avortement.

      120- Réaffirmer le refus de l'acharnement thérapeutique et de l'euthanasie.

      121- Abroger la loi Taubira de mai 2013 et commuer tous les mariages en pactes civils donnant les mêmes droits que le mariage, sauf en matière de filiation.

      122- Rééquilibrer les droits respectifs des parents sur leurs enfants en cas de divorce ou séparation.

      OBJECTIF XI - RESTAURER NOTRE PUISSANCE MILITAIRE ET DIPLOMATIQUE

      123- Augmenter substantiellement les crédits budgétaires alloués à notre armée, notre marine, notre aviation et nos services de renseignement, afin de porter l’effort militaire à 3 % du PIB en cinq ans.

      124- D'un point de vue diplomatique, parler à tout le monde sans trahir les principes moraux qui font de nous la France, pays des droits de l’homme, en défendant notamment la souveraineté des peuples face à la domination d'autres peuples. 

      125- Privilégier les projets européens bâtis à partir de partenariats ciblés et volontaires, qu'ils soient publics ou privés, et conserver des coopérations nécessaires à l'intérêts de tous, comme la coopération en matière de police et de justice.

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